FOOTBALLPour les joueurs albanais, «c’est un peu dur de totalement faire la fête»

Euro 2016: Pour les joueurs albanais, «c’est un peu dur de totalement faire la fête»

FOOTBALLLa surprenante victoire albanaise (1-0) dimanche à Lyon a laissé place à l'incertitude liée à son statut de troisième équipe du groupe A...
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

Depuis 23 heures dimanche, l’Albanie est le premier cobaye de cette étrange nouvelle formule de l’Euro qui va permettre aux quatre meilleurs troisièmes des six poules de se qualifier pour les huitièmes de finale. Les partenaires de Lorik Cana, qui comptent trois points grâce à leur succès (1-0) face à la Roumanie, vont sans doute devoir attendre jusqu’aux derniers matchs mercredi pour savoir si ce premier grand tournoi de leur histoire se poursuit pour eux.

Interrogé dimanche sur le programme de son équipe dans les prochains jours, le sélectionneur de l’Albanie Giovanni De Biasi a souri avant de répondre : « C’est une bonne question. Nous allons nous préparer comme si nous allions jouer un match samedi. Je suis un optimiste et je pense que nous méritons de passer ». Pour ses joueurs, la situation était forcément paradoxale dimanche au Parc OL, après un premier succès de son histoire dans un Euro pas forcément fêté à sa juste valeur.

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Lorik Cana : « Quoiqu’il arrive, on a déjà accompli notre mission »

« C’est difficile pour nous de devoir attendre mais je suis certain que nous allons toujours autant nous donner aux entraînements ces prochains jours », assure le latéral gauche du FC Nantes Ermir Lenjani. « On a désormais un peu de temps pour faire la fête tout en récupérant émotionnellement, confie pour sa part l’habituel capitaine de la sélection Lorik Cana, remplaçant dimanche. Cette nouvelle formule est peut-être notre chance. Nous allons croiser les doigts mais quoiqu’il arrive, on a déjà accompli notre mission. »

L’ancien Marseillais assure s’être penché, même avant le dernier match contre la Roumanie, « sur tous les scénarios possibles ». L’un d’entre eux pourrait évidemment renvoyer les Albanais à la maison au bout de trois jours d’espoir. « C’est un peu dur de totalement faire la fête en ne sachant pas si nous sommes qualifiés, résume Armando Sadiku, premier buteur de l’histoire de la sélection dans un Euro. Ce n’est plus entre nos mains mais il s’agit quoiqu’il arrive de la meilleure nuit de ma vie. »