FOOTBALLPuisqu'on vous dit que la France va gagner (c'est sûr et certain)

Euro 2016: La France va gagner, c'est sûr et certain (si, si)

FOOTBALLLes Bleus font partie des favoris de l'Euro qui démarre ce vendredi contre la Roumanie…
Julien Laloye

Julien Laloye

C’est peut-être le beau temps, l’envie de rosé bien frais, ou la nostalgie des étés victorieux de notre jeunesse.Les heures qui s’écoulent lentement jusqu’au coup d’envoi de France-Roumanie ne font qu’intensifier l’euphorie qui nous gagne toujours la veille des grandes aventures, même si celles-ci ne tiennent pas toujours leurs promesses. Les Bleus en sont là. Ils rêvent sûrement de remporter l’Euro. Voici quelques raisons d’espérer avec eux.

On a la meilleure attaque du monde

Les Bleus ont pris la bonne habitude de planter trois buts par matchs en 2016, et on dirait presque que l’absence forcée de Benzema a donné du courage à tout le monde. Giroud a fait taire les critiques, Payet envoie tous ses coups francs en lucarne, et Griezmann n’attend que ça pour prouver qu’il est l’égal des plus grands. Martial et Coman devront patienter sur le banc, mais ils ont des exemples entraînants : Henry et Trezeguet étaient exactement dans leur position en 98.



A la maison, on gagne tout le temps

On l’a assez rabâché depuis des semaines, quand la France organise une compétition chez elle, elle la gagne, en général (Euro 1984 et Coupe du monde 1998). Bien sûr, c’est une statistique qui peut se lire dans les deux sens : aucun pays organisateur n’a plus soulevé le trophée depuis Didier Deschamps au Stade de France ce fameux 12 juillet 1998. Cela tombe bien, il est devenu sélectionneur des Bleus.

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On gagne l’euro tous les 16 ans

Celle-là, on vous l’accorde, elle est un peu baroque.Figurez-vous que les Bleus ont remporté deux Euros à 16 ans d’intervalle (1984-2000), et que le dernier remonte… à 16 ans. C’est écrit, donc, 2016, c’est pour les Bleus. Et on y croit beaucoup plus que lorsqu’on avait raconté les mêmes fadaises sur les Bleus du rugby contre la Nouvelle-Zélande à l’automne (1999, 2007… ah ben non, pas 2015).

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Si ce n’est pas nous, qui d’autre ?

Ce premier championnat d’Europe à 24 équipes est sans doute le plus ouvert depuis des lustres. Des favoris se dégagent, bien sûr, mais ils ont tous leurs faiblesses. L’Allemagne ne s’est pas remise de son sacre brésilien, l’Espagne se cherche toujours des attaquants, l’Italie cherche des joueurs tout court, et les Pays-Bas ont trouvé le moyen de rater ça. Il y a bien quelques outsiders à mentionner, tels la Croatie ou la Belgique, mais personne de plus fort que la France sur le papier.

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Les statistiques le disent

La banque Goldman Sachs a révélé récemment que la France avait 23 % de chances de remporter l’Euroselon son modèle de simulation, ce qui la place loin devant l’Allemagne (20 %), l’Espagne (14 %), ou l’Angleterre (11 %). Un chiffre qui vaut ce qu’il vaut venant d’une banque qui assurait en 2008 que non-pas-d’inquiétude-la-crise financière-allait-disparaitre-toute-seule avant d’être sauvée par l’Etat américain. Mais on prend quand même.

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Comme ça, « ça ira vraiment mieux » en France

Cela fait des semaines que le François Hollande et l’équipe gouvernementale tentent en vain de convaincre l’opinion publique que la situation économique s’améliore en France, un constat qui n’a apparemment pas captivé les foules. Alors qu’une victoire à l’Euro, ça, ce serait vraiment la preuve que « ça va mieux », un peu comme la météo. Cela avait bien aidé Chirac à l’époque, en tout cas.

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Deschamps est un gagneur-né

Le plus beau palmarès français ? Ne Cherchez pas, c’est notre Dédé national. Champion de France, champion d’Italie, champion d’Europe en club et en sélection, champion du monde évidemment,il a même réussi à faire gagner quelque chose à l’OM en tant qu’entraîneur, ce qui vous pose un homme. S’il y en a bien un qui peut faire briller l’équipe de France à nouveau, c’est lui.

Une Coupe pour Deschamps.
Une Coupe pour Deschamps. - NIVIERE/GROMIK/THOMAS JEAN-PAUL/

Ça en bouchera un coin à Cantona

On aime bien Cantona, habituellement, mais on a du mal à lui pardonner cette sortie médiatique totalement hors sujet sur un supposé racisme de Deschamps qui a ouvert la porte à tous les autres, Benzema inclus. Depuis dix jours, on a parlé plus de ça que du terrain, où les Bleus sont pourtant un peu plus attendus qu’au micro. Une victoire finale permettrait de mettre fin à ce pseudo-débat identitaire autour de l’équipe de France, ce qui ferait du bien à tout le monde.

On veut mettre les boules à Eric Cantona.
On veut mettre les boules à Eric Cantona.  - Capture d'écran/20 minutes

Parce qu’il est temps de passer du 13 novembre au 10 juillet

La peine s’estompe, avec le temps, mais c’est un traumatisme durable qui accompagne la préparation de l’Euro depuis six mois. La question s’est même posée d’annuler la compétition en raison de la menace terroriste. Heureusement, elle aura bien lieu, et il faut espérer que ce maudit 13 novembre qui a remplacé le 12 juillet dans les esprits laisse désormais la place au 10 juillet, date de la finale de cet Euro, avec les Bleus.

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Parce que sinon c’est grève générale dans le pays

« Je ne suis pas sûr que bloquer les supporters soit la meilleure image que l’on puisse donner de la CGT ». Après avoir promis le pire, Philippe Martinez semble revenir à des intentions plus pacifiques avant le début des hostilités. Mais la paix des braves ne durera que le temps d’un bon parcours tricolore. Autant que celui-ci s’allonge jusqu’au dernier jour, donc.