FOOTBALLPepe, Ramos, Motta... Pourquoi vous allez aimer les détester

VIDEO. Euro 2016: Les dix joueurs que vous allez aimer détester (plus un entraîneur)

FOOTBALLL’UEFA aimerait que son Euro soit une compétition lisse réunissant de jeunes hommes polis, mais avec eux, c’est mal barré…
Le défenseur portugais du Real Madrid Pepe, lors de la finale de la Ligue des champions contre l'Athletico Madrid, le 28 mai 2016 à Milan.
Le défenseur portugais du Real Madrid Pepe, lors de la finale de la Ligue des champions contre l'Athletico Madrid, le 28 mai 2016 à Milan. - BPI/Shutterstock/SIPA
Nicolas Stival

Nicolas Stival

Attention, classement hautement subjectif. Certains supporters, notamment portugais et espagnols, risquent de hurler au complot en lisant les lignes qui suivent. Parmi les noms ci-dessous, certains se comporteront sans doute comme des enfants de chœur pendant l’Euro, tandis que des « révélations » écloront forcément dans l’une des catégories suivantes : bourrins/vicieux/chambreurs. Certains cumulent.

1. Pepe (Portugal)

Sans doute le Djokovic de ce classement. Le défenseur du Real Madrid est hors catégorie, comme il l’a encore prouvé par ses simulations ridicules lors de la dernière finale de la Ligue des champions, contre l’Athletico Madrid. Même l’arbitre était blasé… Quand il ne se roule pas par terre, le Portugais est parfaitement capable de savater à tout va, ou de marcher sur un adversaire.

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2. Sergio Ramos (Espagne)

Certains collectionnent les timbres ou les étiquettes de camembert. Le compère de Pepe en charnière centrale du Real préfère accumuler les cartons rouges. Il en est même le recordman au sein de la vénérable Maison Blanche, avec 21 expulsions depuis 2005. Pas toujours agressif dans le bon sens du terme, le champion du monde et double champion d’Europe reste un extraordinaire footballeur, qui n’a étonnamment jamais vu rouge en 131 sélections avec l’Espagne.

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3. Thiago Motta (Italie)

OK faire dégoupiller Brandao, ce n’est pas forcément un exploit. Mais au-delà du sanguin Brésilien de Bastia, l’Italo-Brésilien du Paris SG s’est taillé une vilaine réputation de joueur vicieux et vraiment trop bavard. « C’est comme au rugby, ils sont là tout le match à se battre et ils vont boire des bières ensemble, plaidait l’intéressé en décembre 2015 sur Canal +. Le football c’est la même chose. » Pas sûr que beaucoup d’adversaires aient envie de vider une mousse avec Motta…

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4 et 5. Andriy Yarmolenko et Taras Stepanenko (Ukraine)

Jusqu’à début mai, Andriy et Taras étaient quasiment les meilleurs copains du monde. Mais une bagarre générale lors du match entre le Dynamo Kiev du premier et le Shakhtar du second est passée par là. « Notre amitié est terminée. Je passerai au-dessus pour le bien de l’équipe nationale, mais Andriy aurait pu me briser le genou », a lâché Stepanenko. Lequel n’a pas toujours été une victime. Son incroyable high kick sur un joueur moldave, en juin 2013, avait ainsi été sanctionné d’un indiscutable carton rouge.

L'Ukrainien Taras Stepanenko (à droite) contre l'Angleterre de Jack Wilshere, le 10 septembre 2013 à Kiev.
L'Ukrainien Taras Stepanenko (à droite) contre l'Angleterre de Jack Wilshere, le 10 septembre 2013 à Kiev. -  CAL SPORT MEDIA/SIPAUSA/SIPA

6. Bruno Alves (Portugal)

Si Harry Kane a encore toute sa tête au moment d’attaquer l’Euro, ce n’est pas grâce au défenseur de Fenerbahçe, auteur d’un incroyable tacle de boucher lors du récent match amical face à l’Angleterre, le 2 juin. Bruno Alves a logiquement regagné les vestiaires avant tout le monde, et Licor Beirão a flairé la bonne pub. La marque de boissons alcoolisées a sorti une vidéo en forme de lettre d’excuses adressée à l’attaquant de Tottenham, sous prétexte qu’un de ses panneaux publicitaires posté autour du terrain apparaissait à la télé au moment du geste fou du Portugais.

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7. Jordi Alba (Espagne)

Les tacles à la carotide, très peu pour l’infatigable latéral gauche du Barça. Son truc à lui, c’est plutôt les coups de vice, comme ce petit ballon lancé « à la fourbe » dans la tête d’Arjen Robben, lors d’un match de Ligue des champions face au Bayern Munich en avril 2013. Une grande période pour l’Espagnol, qui en avait déjà rajouté des tonnes après une petite faute du Parisien Lavezzi quelques semaines plus tôt.

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8. Marko Arnautovic (Autriche)

Enfant terrible du foot autrichien, l’attaquant de Stoke City est plus branché grosses cylindrées et filles siliconées que valses de Vienne. Un sens du raffinement qu’Arnautovic a poussé à l’extrême samedi lors d’un match de préparation face aux Pays-Bas. Pas vu, pas pris (par l’arbitre), il a craché au visage du Néerlandais Kevin Tete. Avant d’enlacer sa victime et de mimer le parfait innocent, bien sûr.

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9. Dragos Grigore (Roumanie)

Le défenseur d’Al Sailiya, au Qatar, qui affrontera la France vendredi, n’a pas laissé une trace inoubliable en Ligue 1. Mais les fans du TFC se souviendront d’un joueur aussi lent que rugueux, pour manier l’euphémisme, qui a reçu neuf avertissements en 27 matchs, doit une belle moyenne d’un jaune tous les trois matchs. Parti dans le Golfe en septembre 2015, le Roumain est expulsé dès son premier match. On ne se refait pas.

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10. John Guidetti (Suède)

Un attaquant suédois chambreur et arrogant. Le joueur du Celta Vigo marche dans les pas de l’illustre Zlatan. Le grand public se souvient forcément de sa réplique pleine d’ironie à Layvin Kurzawa, pas très malin sur le coup, lors d’un électrique Suède – France Espoirs en octobre 2014. « À trois ans, j’étais un petit merdeux arrogant et je suis resté un petit merdeux arrogant. Aimez-moi ou détestez-moi, mais je serai toujours ainsi », prévenait-il dans la foulée. Public français, tu es averti.

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Prix spécial du jury : Roy Keane (Irlande)

L’ancien aboyeur de Manchester United a déserté les pelouses depuis une décennie. Mais « Keano » disputera tout de même l’Euro, en tant qu’entraîneur-adjoint de l’Irlande. Et à 44 ans, l’ex-sécateur de Premier League reste un énervé permanent. La preuve ? Sa réaction recueillie par The Guardian après l’échec des Verts face à la Biélorussie, le 31 mai en amical : « J’ai voulu en tuer certains la nuit dernière. » Depuis, les joueurs irlandais vérifieraient systématiquement que la porte de leur chambre est bien fermée à clé.

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