FOOTBALLDes supporters corses portent plainte contre la police

Violences Reims-Bastia: Les supporters corses portent plainte

FOOTBALLLeur avocat attaque les policiers rémois pour «faux et usage de faux»...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'avocat des supporters bastiais poursuivis pour violences à Reims le 13 février en marge du match Reims-Bastia, a déposé plainte pour «faux et usage de faux» contre les policiers rémois, a-t-il annoncé lundi à l'AFP à la veille du procès des supporteurs.

Les bandes vidéos «montrent des actes de violence et de brutalité de la part des forces de l'ordre, et uniquement des forces de l'ordre», a affirmé Me Jean-André Albertini, «c'est pourquoi nous déposons plainte pour faux et usage de faux». Le 19 février les supporters bastiais avaient déjà porté plainte contre X pour violences aggravées.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Sept Bastiais jugés mardi

Sept supporteurs du SC Bastia comparaissent mardi devant le tribunal correctionnel de Reims, soupçonnés de violences contre des policiers commises lors d'incidents au cours desquels un supporteur, Maxime Beux, a perdu l'usage d'un oeil, suscitant des manifestations de protestation en Corse.

Poursuivis pour «menaces, rébellion et outrage à personnes dépositaires d'une autorité publique», ils encourent jusqu'à cinq années d'emprisonnement.

Une trentaine de supporters bastiais pourrait se rendre à Reims pour soutenir les prévenus, selon des sources proches des milieux ultras.

«C'est quand même un comble»

A la préfecture de la Marne, on indique avoir «pris des précautions» sur le plan du maintien de l'ordre, en vue de ce procès. «Il y aura un dispositif adapté à la situation», ajoute-t-on.

«Demain (mardi) commence le procès de nos supporters et la personne qui a crevé l'oeil de l'un d'eux n'est toujours pas inquiétée», a réagi auprès de l'AFP le secrétaire général du Sporting club de Bastia, Antonio Agostini, arrivé lundi à Reims «par solidarité avec nos supporters». Il est cité à comparaître au procès.

«Depuis plus d'un mois, nous n'avons toujours aucun écho de ce qui se passe pourle fonctionnaire au Flash-Ball et la fine équipe de la BAC (brigade anti-criminalité) qui s'est défoulée sur des supporters, c'est quand même un comble», a ajouté M. Agostini.