Il a parlé, enfin. Muet depuis de longs mois, Yoann Gourcuff a offert la primeur de ses propos rennais à Ouest-France.

La notion de plaisir

Alors qu’il a signé, ce lundi, un contrat d’un an en faveur du SRFC (valable en fait jusqu’à la fin de la saison), le meneur de jeu breton reprendra l’entraînement individualisé mardi. « Je suis très content, j’espère revenir sur les terrains très vite, pouvoir m’amuser », déclare l’ancien Lyonnais, dont la dernière apparition en Ligue 1 remonte au 21 mars 2015. « Je ne sais pas quand je vais rejouer, on va voir, le terrain me manque », ajoute l’intéressé.

Une blessure pas comme les autres

Victime de fractures aux sésamoïdes (os du pied), Gourcuff est revenu sur le mauvais constat établi, initialement, par le staff médical de l’OL. « La première étape, c’est avoir le bon diagnostic. Quand on a mal, mais qu’on ne nous explique pas la douleur, c’est pénible dans un premier temps. Ensuite, quand on a une explication et un diagnostic, on passe un cap. La difficulté de cette blessure, c’est qu’elle est assez rare, et qu’il n’y a pas vraiment de délai précis. »

De là à imaginer une fin de carrière précoce, il y a un pas que Yoann Gourcuff (29 ans) a refusé de franchir. « J’aime trop le foot, il était hors de question de penser à des choses comme ça », explique celui qui avait paraphé un protocole d’accord avec le Stade Rennais, le 14 septembre 2015.