FOOTBALLSelon une étude américaine, le foot serait plus violent que le football américain

Selon une étude américaine, le foot serait plus violent que le football américain

FOOTBALLLes chercheurs ont étudié l’impact de la prise d’un ballon de la tête sur le cerveau…
Guilhem Richaud

Guilhem Richaud

Et si prendre le ballon de la tête devenait un geste interdit ? L’exemple de Jeff Astle ne serait pas un cas isolé. Selon une étude de l’Université de l’Indiana, à l’instar du joueur anglais, décédé au début des années 2000, le risque de dommages cérébraux après avoir multiplié les dégagements de la tête serait à prendre au sérieux.

Selon le Guardian, pendant une saison, les chercheurs ont suivi trois équipes différentes et étudié, à l’aide de capteurs, l’impact sur le cerveau des chocs avec le ballon. Ils ont analysé la force en G après chaque contact, mais aussi l’accélération de la rotation du cerveau.

Semblable au football américain ou à la boxe

Et le résultat est plus que surprenant. Selon Eric Nauman, le directeur de la recherche, cité par le Guardian, « les forces générées lors d’un but de la tête ou de la réception d’un dégagement du gardien sont beaucoup plus élevées que prévu ». « Certains chocs sont semblables à ceux que subissent les joueurs de football américain ou à certains coups de poing de boxeurs », précise-t-il. Suffisant pour déclencher, sur le long terme, de sacrés traumatismes.

Le repos, meilleur remède

Et ce d’autant plus que contrairement au football américain ou à la boxe, il y a très peu de période de repos entre les chocs. « Si vous prenez un choc aussi violent partout ailleurs, votre corps se sent mal et vous invite à vous arrêter, explique le chercheur. Mais quand la même chose arrive à votre cerveau, il ne possède pas les récepteurs de la douleur pour vous dire de lever le pied pendant quelques jours. » De quoi inquiéter un bon nombre de joueurs de Ligue 1.