La représentante médicale de la Fédération internationale de football (FIFA) en Iran a rejeté les accusations de médias étrangers affirmant que des joueuses de l'équipe d'Iran de futsal, récemment sacrée championne d'Asie, étaient des hommes. «Toutes les accusations proférées (...) contre l'équipe féminine de futsal sont fausses, elles n'ont pas de fondement scientifique», a déclaré la doctoresse Zohreh Haratian, citée mardi dans le quotidien Shargh. «Il ne faut pas accuser une personne (...) à cause de son apparence et sans preuve scientifique».

«Répondre aux accusations des médias étrangers»

Quelques jours après la victoire iranienne fin septembre lors du premier championnat féminin d'Asie de futsal en Malaisie, des médias avaient affirmé que huit des joueuses étaient des hommes. Selon le quotidien britannique Daily Telegraph, citant des sources iraniennes, certaines joueuses avaient subi une opération pour changer de sexe ou souffraient de désordres sexuels. La télévision saoudienne Al-Arabiya avait publié des informations similaires.

Des buts pas dégueu du tout, au passage :

« Iran's female futsal team are at it again! pic.twitter.com/CDvYQedupS — BreatheSport (@BreatheSport) 28 Septembre 2015 »

Auparavant, le site de la télévision iranienne avait indiqué que certaines joueuses avaient une apparence d'hommes et d'autres un «penchant masculin». «Conformément au règlement, le représentant médical de la FIFA doit déterminer le sexe des membres d'une équipe avant de leur accorder l'autorisation de participer à des compétitions internationales», a rappelé Mme Haratian, expliquant que ces contrôles avaient été faits. Zohreh Haratian, par ailleurs membre de la commission médicale de la Confédération asiatique (AFC), a affirmé que la FIFA devait se prononcer prochainement sur cette affaire et «répondre aux accusations des médias étrangers».