Il y a l’OL de Jean-Michel Aulas, dont le compte en banque va se garnir d’au moins dix millions d’euros grâce au transfert d’Anthony Martial à Manchester United pour 80 millions. Tout au bout de la chaîne, Les Ulis, la première équipe du désormais Français le plus cher de l’histoire, vont aussi récupérer une partie du jackpot négocié par l’AS Monaco. Avec 0,75 % accordé au titre de l’indemnité de formation, le club de banlieue parisienne devrait gagner 600.000 euros dans l’opération, soit trois fois le budget annuel du club, calcule L’Equipe.

« Pour le petit club des @UlisFootball, le transfert d’Anthony #Martial est une bénédiction ! #Mercato #DeadlineDay pic.twitter.com/ASn5sS9eNL — Au Premier Poteau (@AuPremierPoteau) September 1, 2015 »

« C’est énorme, on va en profiter pour investir les équipements. Ça pourra nous permettre d’acheter des minibus pour transporter les joueurs, par exemple, explique Jean-Baptiste Leroy, le président essonnien. On va aussi continuer à investir sur la formation, c’est notre moteur. »

Dans le coin, on ne s’étonne presque plus de sortir des pépites. Thierry Henry, Patrice Evra ou plus récemment Yaya Sanogo ont porté le maillot du club francilien où les Martial font partie des meubles. Le frère, Dorian, évolue encore avec l’équipe première en Division d’Honneur, tandis que le père a passé nombre de ses week-ends le long de la main courante.

« Anthony est encore passé nous voir il y a moins d’un mois, poursuit Jean-Baptiste Leroy. Lui et sa famille sont posés et réfléchis. Sur le terrain, Dorian n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre. Ce sont vraiment des gens bien. » Qui en plus, vont permettre d’acheter de nouveaux minibus.