Au Stade de France,

Si Karim Benzema est un joueur silencieux sur le terrain, c’est sans doute qu’il garde tout pour la zone mixte. L’avant-centre des Bleus, peut-être inspiré par son brassard de capitaine, s’est lâché avec les radios après la toute petite soirée de l’équipe de France jeudi à Saint-Denis. Il a félicité les Brésiliens, comme tout le monde, mais il n’a pas oublié l’autocritique. Enfin la critique des autres, surtout.

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«C’est difficile pour moi parce que j’étais tout seul pour combiner quand j’ai touché la balle. Je n’ai pas perdu beaucoup de ballons, j’en ai donné des bons. J’ai eu deux occasions. Pour moi, ce n’est pas assez. J’ai été esseulé mais ça a été difficile parce qu’il fallait défendre. Quand on est trop bas, c’est compliqué pour faire une contre-attaque sur 70 mètres».

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Valbuena, un peu, et Griezmann beaucoup, ont le droit de se sentir visés, même si l’attaquant du Real, dans sa mansuétude, n’a cité personne. «Il n’y a rien à dire. Ça ne sert à rien. Tout le monde est professionnel, joue dans les grands clubs et sait s’il a fait un bon ou un mauvais match». Le message est limpide.