Ils étaient les figures de proue de la fameuse génération 1987. Alors que Karim Benzema devrait porter le brassard de capitaine des Bleus pour le match amical contre le Brésil jeudi soir, Hatem Ben Arfa est actuellement sans club après un imbroglio juridique, qui lui vaut d'être privé de terrain jusqu'en fin de saison, et des passages décevants à Newcastle et Hull City. Un décalage que l'avant-centre du Real Madrid n'explique pas par un écart de talent.

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«Je l’ai vu faire des choses incroyables. Hatem, c’était Messi. Mais il n’a pas fait les bons choix de carrière, souligne-t-il dans Le Parisien. Il a 27 ans, c’est à lui de se prendre en main. Il n’aurait pas dû partir de Lyon si jeune, un an avant moi. Et Marseille, c’est tout ou rien. Soit tu décolles, soit tu t’enfonces.»

«On peut me tuer, je ne dirai jamais rien»

Mais la génération 1987, c'était aussi Jérémy Ménez et Samir Nasri, écartés des Bleus par Didier Deschamps. Si le milieu de Manchester City l'a été pour des raisons de comportement, le joueur du Milan AC a lui payé son statut de remplaçant au PSG la saison dernière.

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«Ils ont le talent, mais peut-être n’ont-ils pas fait les sacrifices pour rester en sélection. Les sacrifices, c’est trois fois rien. C’est ne rien dire quand on subit les réflexions ou des critiques, estime l'ex-buteur de l'OL. Moi, on peut me tuer, je ne dirai jamais rien. J’en ai tellement pris! Mais je sais qu’il ne faut pas répondre même si c’est difficile, même si c’est dur, même si ça fait mal à la tête. J’espère qu’ils reviendront un jour en sélection.»