De notre envoyé spécial à Monaco

On est tous d’accord, la Coupe d’Europe, c'est pas fait pour des duels de clubs du même pays. Et pourtant, le tirage au sort vendredi pourrait nous donner un cruel Monaco-PSG. Comme Lyon avait hérité de Bordeaux, il y a tout juste cinq ans. L’idée d’un match franco-français ne réjouit d’ailleurs pas non plus le vice-président de l’ASM, Vadim Vasilyev. Après la victoire face à Arsenal, il a assuré «n’avoir aucune préférence» sur son futur adversaire, même s’il explique que «ce serait dommage pour le football d’avoir un PSG-Monaco. Ce serait plus intéressant, il y aurait plus d’ambiance avec une autre affiche. Pour le football mondial, ce serait plus passionnant, et pour le football français, il faut espérer que les clubs français aillent le plus loin possible. Pas que l’un élimine l’autre.»

Et on ne peut effectivement pas lui donner tort on se souvenant des deux derniers affrontements entre les deux clubs (0-0 à Louis-II en championnnats, 2-0 pour Paris au Parc en Coupe de France). Côté joueurs, pas de demandes précises non plus, à part pour le milieu Nabil Dirar, qui veut bien prendre «tout le monde sauf le Barça». L’entraîneur Leonardo Jardim, lui, s’en fout. Parce que de toute façon, «ce sera comme les 8e de finale, toutes les équipes voudront tomber contre Monaco». Ce coup-là a déjà marché une fois Leonardo…