Arsenal - Monaco: «Les seuls à y croire, c'était nous», lance Berbatov
FOOTBALL•La très jeune équipe de Monaco a réussi un match dont peu de gens la pensaient capable…
Nicolas Camus
De notre envoyé spécial à Londres
Il y a parfois en football des matchs qui défient toute logique. Mais alors vraiment. Cet Arsenal-Monaco (1-3) en est la parfaite illustration. Comment la plus jeune équipe présente en 8e de finale de la Ligue des champions (24 ans de moyenne), amputée des quelques joueurs cadres qui lui restent (Toulalan, Carvalho, Raggi et Kurzawa étaient absents), a-t-elle bien pu donner la leçon à un club du big 4 de la toute puissante Premier League, qui plus est sur son terrain? «C’est sûr, peu de gens pensaient que l’on pouvait faire quelque chose. Les seuls à y croire, c’étaient nous, les joueurs, et le coach, indique Dimitar Berbatov, papy de 34 ans au milieu d’une bande de gamins. Mais je sais les joueurs qu’on a. De jeunes joueurs, mais de grandes qualités. Et on mérite amplement cette victoire.»
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Ce dernier point un fait indéniable. Hormis 10 premières minutes où ils n’ont pas vu le jour, les Monégasques ont été déconcertants de maîtrise défensive, de hargne et d’habilité à mener des contres assassins. «Le football, c'est aussi de l'art. Il faut savoir comment attaquer, comment défendre. Mon équipe est très équilibrée. Arsenal nous a donné des espaces et on a été capables d'en profiter», apprécie Leonardo Jardim, entraîneur comblé.
«On a joué comme dans un rêve»
Si l’ASM a su mettre les ingrédients nécessaires, elle était aussi dans un de ses soirs où tout ce que l’on tente aboutit. «Notre meilleur match de la saison», estime Layvin Kurzawa. «On a joué comme dans un rêve», poursuit Nabil Dirar, qui «ne pouvait espérer plus beau cadeau» le jour de ses 29 ans.
Vadim Vasilyev non plus. Le vice-président monégasque ne fêtait pas son anniversaire, lui, mais cette victoire est un bel encouragement pour la nouvelle politique du club. «On a un projet tourné vers les jeunes. Ce n'est pas toujours évident, car il y a un certain manque d'expérience et de confiance et c'est toujours un gros risque. Mais c'est la preuve que l'on est sur le bon chemin», apprécie-t-il. C'est vrai que s'il peut passer par les quarts de finale de la Ligue des champions...
