VIDEO. Arsenal-Monaco: Comment l’ASM a réalisé l’exploit de l’année à l’Emirates
FOOTBALL•Le match de 8e de finale de Ligue des champions a été fou, fou, fou…B.V.
On disait que s’ils marquaient une fois, ce serait déjà un miracle. Qu’une petite défaite 1-0 ne serait pas un mauvais résultat. Après 95 minutes complètement folles, l’AS Monaco s’est pourtant imposé 3-1 à l’Emirates Stadium, devant une équipe d’Arsenal dominée physiquement et tactiquement par la Jardim Team. 20 Minutes vous raconte cette soirée de folie.
Acte 1: Monaco souffre… Kondogbia marque
C’est dans les premières minutes qu’Arsenal aura été le meilleur ce mercredi soir. Hyper motivés, les Gunners déferlent sur le but de Monaco pendant dix minutes, sans marquer. Et puis plus rien. Au bout d’une demi-heure de jeu, l’ASM commence à reprendre le jeu à son compte et le milieu Geoffrey Kondogbia envoie une frappe de loin. La cuisse de Mertesacker est une bénédiction divine, elle prend à contre-pied Ospina. 1-0 pour l’ASM.
Acte 2: Berbatov n’est jamais mort
On est en début de deuxième mi-temps. Arsenal pousse et laisse des espaces en contre (merci n°1). En deux passes, Fabinho et Martial amènent Berbatov devant le but. A 34 ans, l’attaquant bulgare, longtemps passé par la Premier League, s’occupe de la finition, avec sa tranquillité habituelle. Ça fait 2-0.
Acte 3: Les loupés d’Arsenal
Entre Sanchez, Welbeck, Walcott et Giroud, les Gunners ont croqué devant le but. Mention spéciale à l’attaquant français, qui a connu une soirée cauchemardesque. Plusieurs fois, les attaquants d’Arsenal auraient pu marquer dans un but presque vide, mais une tête ou un pied monégasque a tout changé. Ou alors juste la maladresse des buteurs anglais.
Acte 4: Oxlade-Chamberlain redonne de l’espoir aux Gunners
Arrêts de jeu, dernière chance pour Arsenal. Sur un centre mal dégagé, Oxlade-Chamberlain feinte Kondogbia avant d’envoyer une superbe frappe en lucarne. Dommage pour Monaco, qui avait jusque-là parfaitement défendu. Et on se dit que 2-1 à l’extérieur, c’est quand même bien. Même si c’est moins bien que 2-0, c’est sûr…
Acte 5: Carrasco, ce héros
Pas tout à fait remis d’une blessure à la cuisse, Yannick Ferreira-Carrasco n’a pas commencé la rencontre. Entré en jeu au cœur de la deuxième mi-temps, il a fait mal à Arsenal par ses accélérations. Surtout la dernière, au bout du bout du bout des arrêts de jeu. Dans une défense totalement désorganisée (merci n°2), le jeune Belge s’arrache et claque une frappe croisée qui touche le poteau avant de rentrer. Et là, on se dit que 3-1, c’est mieux que 2-1. Et que 2-0, aussi.