Et si c'était la fin du voyage pour la pelouse synthétique de Lorient? Seul terrain de l’élite à ne pas être naturel, il va devoir être changé en 2016 en raison d’un usage déjà bien avancé, explique Ouest-France. «Nous avons conscience que la pelouse est en train d’arriver en bout de course», explique ainsi au quotidien régional Marie-Christine Baro, adjointe à la politique sportive de la ville. Le haut de la fibre s’est couché plus rapidement que prévu (la pelouse, posée en 2010, devait tenir à peu près huit ans) et le ballon accélère trop.

Pour autant, la possibilité de repasser au gazon naturelle n’est pas forcément privilégiée, malgré des années de matchs saccagés par le synthétique. «Pour avoir une pelouse naturelle parfaite, il faut aujourd’hui des moyens considérables, c’est un sacré montant», estime le président du club, Loïc Féry. La solution du gazon hybride, mi-synthétique mi-naturel, utilisé entre autre par le PSG, pourrait mettre tout le monde d’accord. Mais là accord, il y a un prix: environ un million d’euros.