Après les JO, l'abandon
DiaporamaCharlotte Gonthier
Les Etats payent énormément pour avoir l'honneur d'accueillir les Jeux olympiques. Ils construisent des villages, des parcs, des stades, mais ne trouvent pas toujours de deuxième vie aux lieux après les olympiades. A l'occasion du début de Rio 2016, 20 Minutes a compilé les photos de ces endroits devenus fantomatiques.
Photo: L'une des infrastructures abandonnées après les JO d'Athènes en 2004.
Réalisation: Charlotte Gonthier
Les Etats payent énormément pour avoir l'honneur d'accueillir les Jeux olympiques. Ils construisent des villages, des parcs, des stades, mais ne trouvent pas toujours de deuxième vie aux lieux après les olympiades. A l'occasion du début de Rio 2016, 20 Minutes a compilé les photos de ces endroits devenus fantomatiques.
Photo: L'une des infrastructures abandonnées après les JO d'Athènes en 2004.
Réalisation: Charlotte Gonthier
Athènes 2004
On commence par le berceau des olympiades. Athènes a été la ville hôte des JO de 2004 après avoir accueilli les premiers Jeux olympiques modernes de l'histoire en 1896.
Photo: Des graffitis sur l'entrée du stade du complexe olympique de la zone côtière de Faliro.
Sur les 22 sites construits pour les JO d'Athènes, 20 ont été abandonnés. La facture d'entretien des lieux était tellement élevée que l'Etat grec, frappé par une crise économique sans précédent, a préféré laisser les lieux en friche.
Photo: Le stade du complexe olympique d'Helliniko où se déroulaient les matchs de baseball.
Les fauteuils du stade.
Un pont piéton sur le complexe olympique d'Helliniko.
L'un des bassins de la zone côtière à l'abandon.
Le centre olympique aquatique situé à Athènes.
La piscine du centre olympique aquatique d'Athènes.
Atlanta 1996
Le centre du tennis Stone Mountain, à Atlanta (Etats-Unis), a été utilisé pendant quelques années. Il a même accueilli un concert de Roberta Flack en 2005. Mais la nature a repris le contrôle depuis l'arrêt de l'entretien des lieux.
Le panneau des résultats du centre du tennis Stone Mountain.
Ce stade n'a pas été construit pour les JO: il date de 1948. Mais il est tout de même tombé en désuétude. Il avait servi pour le hockey sur gazon.
Sarajevo 1984
Les JO de Sarajevo de 1984 (à l'époque en Yougoslavie) ont été les premiers à être entièrement financés par le secteur privé. Les sites ont fini par être abandonnés, la guerre ayant éclaté dans le pays.
Photo: L'un des hôtels construits pour les Jeux.
Le conflit qui dure de 1992 à 1995 endommage la ville de Sarajevo et les sites olympiques. Le stade de Kosevo (cérémonie d'ouverture) sera rénové en 1998 et la halle Zetra (hockey sur glace et patinage artistique) reconstruite en 1999.
En revanche, le tremplin à ski est à l'abandon.
Ainsi que la piste de bobsleigh et de luge.
Berlin 1936
Lors des Jeux dans la capitale allemande, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs pays ont préféré organiser des jeux alternatifs à Barcelone (Espagne) pour ne pas venir dans un pays où le régime nazi avait été instauré depuis 1933. Des témoignages de l'idéologie nazie sont encore visibles sur certains murs laissés à l'abandon.
Photo: Entrée du village olympique de Elstal près de Berlin.
Le village a servi par la suite de base d'entraînement militaire ainsi que d'hôpital militaire. Après 1945, il a été occupé par l'Armée rouge de l'Union soviétique pendant près de cinquante ans.
Depuis 1992, il reste à l'abandon. Il est devenu site historique protégé en 1993.
Des investisseurs étrangers commencent à montrer un intérêt pour les lieux qui pourraient être transformés en habitations de luxe.
L'une des piscines du village olympique.