Pyrénées-Atlantiques: Route effondrée… Le Tour de France pourra-t-il emprunter le col de l’Aubisque jusqu’au sommet ?
CYCLISME•Les coureurs doivent passer par cette route quelques kilomètres avant l’arrivée à Laruns…Clément Carpentier
L'essentiel
- La D918 s’est effondrée sur 50 mètres entre Gourette et Laruns.
- Le Tour de France doit passer par cette route le 27 juillet prochain.
- Pour l’instant, l’heure est au diagnostic. L’itinéraire n’a pas été changé.
C’est le branle-bas de combat pour les agents des services techniques du département des Pyrénées-Atlantiques depuis l’effondrement mercredi soir d’une route de montagne à proximité de Gourette. En effet, la D918 n’est pas n’importe quelle route. Tout d’abord, c’est la seule qui dessert cette station pyrénéenne et surtout elle doit être empruntée par le Tour de France le 27 juillet prochain lors de l’étape entre Lourdes et Laruns. Jean-Jacques Lasserre, président du conseil départemental :
« « C’est notre préoccupation numéro 1. Le problème est extrêmement urgent car ça va au-delà du Tour de France. Aujourd’hui, nous avons une situation d’enclavement sur Gourette. » »
La route est effondrée sur près de 50 mètres entre Gourette et Laruns après un glissement de terrain dû aux intempéries. Il ne reste plus qu’un bout de route de deux mètres de large qui peut s’effondrer lui aussi à tout moment. En attendant, une déviation a été mise en place, via Louvie-Juzon, Asson, Arthez d’Asson, Arbéost et le col de l’Aubisque.
Pour l’instant, pas de demande pour passer par un autre itinéraire
Mais la question que tout le monde se pose, c’est de savoir si la route sera remise en état d’ici le passage de la Grande Boucle. Pour l’instant, c’est encore le flou à ce sujet selon Pierre Lahore, directeur de cabinet du président du conseil départemental :
« « On est dans une phase de diagnostic. Les agents sont sur place. Pour l’instant, aucune décision définitive n’a été prise. On devrait pouvoir communiquer en début de semaine prochaine. » »
Les autorités n’ont pas fait de demande pour l’instant auprès d'ASO, l’organisateur du Tour de France, de passer par un autre itinéraire. « Il nous faut des garanties et des certitudes techniques avant d’entamer les travaux », précise Jean-Jacques Lasserre. Si la déviation actuelle était maintenue, les coureurs n’emprunteraient pas jusqu’au somment le col de l’Aubisque puisqu’ils seraient obligés de s’arrêter au col du Soulor pour pouvoir ensuite redescendre vers Laruns.