Pour l'instant, il n'a pas grand-chose à se reprocher, hormis un contre-la-montre mal négocié au sortir de la dernière journée de repos. Troisième du Giro derrière Dumoulin et Quintana, Thibaut Pinot estime être dans la position qu'il espérait alors qu'une troisième semaine au menu gargantuesque attend les coureurs à partir de mardi, avec quatre étapes de haute montagne à la suite.

«Je n'aurais pas signé pour être à près de 3 min 30 de Dumoulin (3 min 21 exactement, NDLR), mais je suis venu pour le podium et j'y suis à six jours de la fin. Pour l'instant, je suis dans les clous. La lutte pour le podium est dure, la lutte pour la victoire encore plus». A cet égard, le Français ne compte pas prendre de risques démesurés dans les prochains cols, où il attendra que la situation se décante.

«Il faut suivre le plus fort de la course, celui qui sera le mieux. Se lancer dans la bagarre de bonne heure, c'est courir le risque de tout perdre. Dumoulin, On peut toujours l'attaquer tôt mais il y a les intérêts des uns et des autres. On ne sait pas trop qui court pour le podium ou la victoire. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. Je crois d'ailleurs que personne ne sait». Ca devrait être plus claire après la double escalade du Stelvio. Rendez-vous mardi...