CYCLISMEMort de Scarponi: Vichot évoque le danger des entraînements sur route

Mort de Scarponi: Arthur Vichot évoque le danger des entraînements sur la voie publique

CYCLISMELe cycliste de la FDJ s'était cassé la clavicule à l'entraînement l'été dernier en percutant une voiture...
W.P.

W.P.

L'essentiel

  • Michele Scarponi est décédé samedi après avoir été percuté par un van
  • Arthur Vichot, qui a cotoyé l'Italien dans le peloton, évoque le comportement de certains automobilistes vis-à-vis des cyclistes.

L’annonce du décès de Michele Scarponi, percuté par un véhicule en plein entraînement, a profondément choqué le monde du cyclisme professionnel. Arthur Vichot, coureur de la FDJ, fait partie de ces coureurs affectés par la triste nouvelle. « C’est super dur parce que c’est quelqu’un qu’on côtoyait très souvent », a-t-il confié au Parisien. Et de poursuivre : « C’est peut-être égoïste de dire ça mais on prend une grande claque dans la gueule. on se dit : "peut-être que ça va être moi…" C’est vraiment un sentiment bizarre. »

« Si on tombe, on risque notre vie »

Vichot a, comme de nombreux cyclistes, toutes les raisons d’avoir peur pour son intégrité ? De son propre aveu, il s’est cassé la clavicule l’été dernier en percutant un automobiliste à l’entraînement. « Ce n’était pas un gros accident mais ça remet les idées en place. Parfois, ce sont les camions qui passent vraiment très près », illustre-t-il, avant de s’en prendre au comportement de certains automobilistes.

« Je comprends que la personne derrière le volant puisse être énervée parce que ça ralentit. Mais, ce qu’il faut bien se mettre en tête c’est que nous, on n’a pas de carrosserie, ni d’airbag. Si on tombe, on risque notre vie », termine-t-il.