Critérium du Dauphiné: Un plateau très relevé et une arrivée inédite à l'Alpe d'Huez au programme cette année
CYCLISME•On va se régaler début juin sur les routes du sud-est de la France...N.C. avec AFP
Un plateau relevé et des étapes de montagne qui s'annoncent grandioses. Comme chaque année, le Critérium du Dauphiné nous donnera un bel avant-goût du Tour de France. Le parcours de la 69e édition, qui se disputera du 4 au 11 juin, a été dévoilé jeudi. L'épreuve gagnée par Chris Froome ces trois dernières années partira de Saint-Etienne et s'achèvera au Plateau de Solaison (Haute-Savoie).
«Le Critérium du Dauphiné est un marchepied vers le Tour de France avec, cette année, un départ de Saint-Étienne, un concentré de montagne, un contre-la-montre individuel et un week-end final redoutable avec notamment les deux dernières arrivées en altitude» a déclaré Christian Prudhomme, directeur du cyclisme chez ASO, organisateur de l'épreuve.
Hormis le Colombien Nairo Quintana et le Français Thibault Pinot, engagés sur le Tour d'Italie, les hommes forts du peloton parmi lesquels les Français Romain Bardet, Pierre Latour, Alexis Vuillermoz ou encore le dernier vainqueur du Tour de l'Avenir, David Gaudu, seront au départ.
«C'est une épreuve magnifique. Il y aura donc plusieurs étapes sélectives. Il a le retour d'un contre la montre de 23,5 kilomètres en milieu de semaine. L'ascension du Relais du Mont du Chat (6e étape) est très attendue et sera aussi au programme du Tour de France (8,7 km à 10,3%). Il y aura l'arrivée à l'Alpe d'Huez après l'ascension inédite par le col de Sarennes tout comme l'est celle vers le Plateau de Solaison le dernier jour (11,5 km à 9,5 %)», a précisé Christian Prudhomme devant les médias.
«Quatre des cinq derniers vainqueurs du Tour de France ont gagné le Critérium juste avant et les deux premiers de la Grande Boucle en 2016 étaient aussi les deux premiers sur le Dauphiné en juin dernier», a-t-il encore rappelé soulignant que la course «révélait les forces en présence, donnait des indications sans prévoir exactement ce qu'il se passerait sur le Tour».
«On est dans les Alpes mais même en Auvergne, ce n'est pas plat non plus», a précisé de son côté le directeur de course, Bernard Thévenet. La fin de l'épreuve est sélective. Le vainqueur doit avoir de bonnes facultés de récupération.»
«La chance du Dauphiné est sa date car elle permet aux coureurs de se donner pleinement avec trois semaines de récupération avant le départ du Tour, soit pour maintenir leur forme, soit la modifier en cas de besoin», a analysé l'ancien vainqueur de la Grande Boucle (1975, 1977).