«S’il y avait eu un petit mot d’excuse, on n’en serait pas arrivé là. » Il y a deux semaines, la petite Léa recevait sur la tête un bidon lancé par un coureur Astana. Et son père, Jean-Sébastien Deleens, ne décolère pas. Après avoir contacté l’équipe kazakhe et l’organisation de la course, aucune excuse pour les trois points de suture prooqués à sa fille ne lui sont encore parvenues. Il a porté plainte dimanche soir. « Ils attendent la fin du Tour pour que personne n’en parle plus », peste le père de famille, qui était dans son jardin au moment du passage du peloton le 8 juillet dernier lors de la 5e étape.

Bloqué sur le Facebook d'Astana

Selon lui, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il a laissé plusieurs messages sur la page Facebook de l’équipe : « Ils ont été supprimés et ils m’ont même bloqué ». La formation Astana lui a même proposé de lui payer un aller-retour à lui et à sa fille pour que le coureur responsable s’excuse, « mais elle (Léa) n’avait pas envie d’y aller. Je crois que je suis prêt à lui payer le taxi pour qu’il vienne lui-même ». D’autant que la petite fille, à cause de sa cicatrice, ne peut pas s’exposer au soleil.