CYCLISMETour de France: Contador, Quintana, Valverde à l'attaque... La rébellion anti-Froome s'organise

Tour de France: Contador, Quintana, Valverde à l'attaque... La rébellion anti-Froome s'organise

CYCLISMELes adversaires de Froome ont tenté de déstabiliser le maillot jaune, sans succès pour l’instant…
Nicolas Camus

Nicolas Camus

Certes, ça n’a pas été une franche réussite. Loin de là, même. Mais dans l’ascension finale du Plateau de Beille, ce jeudi, tous les adversaires de Chris Froome ont tenté leur chance. Alberto Contador a tiré le premier, mais l’Espagnol n’a pris qu’une vingtaine de mètres d’avance avant de se faire reprendre par Richie Porte, l’efficace équipier du maillot jaune.

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Alejandro Valverde s’y est alors mis, suivi par Vincenzo Nibali, sans plus de succès. Même chose pour Quintana, même si le leader incontestable de ce Tour a cette fois dû s’y mettre en personne pour revenir. Finalement, tout ce petit monde a terminé dans le même temps sur la ligne.

« [VIDÉO] - #TDF2015// Revivez la succession de pétards mouillés des leaders ! http://t.co/UiPcPfrnFC pic.twitter.com/AE3JXHprQW — francetv sport (@francetvsport) 16 Juillet 2015 »


« On a essayé et on essaiera encore, assure le Colombien. Les journalistes nous disent que Froome est sur une autre planète. Mais non, cette planète, c’est la Terre et Chris est un homme qui peut connaître des défaillances. » Il est en sûr, vraiment ? Le porteur du maillot blanc, peut-être le plus costaud derrière Froome en montagne, y croit en tout cas. « Les corps sont fatigués et les étapes dans les Alpes seront longues et difficiles, c’est une situation globale qui me plaît », ajoute-t-il, annonçant qu’il tentera « de piéger Froome ».

« Une question d’honneur » pour Nibali

La rébellion est donc en train de s’organiser. Contador, un peu mieux ce jeudi, s’est dit heureux de la « bonne collaboration » entre les adversaires de Froome. « Nous devons continuer à joindre nos forces, insiste l’Espagnol. C’est la seule façon de le bousculer. Qui sait ce que vont nous réserver les Alpes, s’est-il avancé. Il faut essayer, tenter de casser le rythme imposé par les Sky. »

Même Nibali, pourtant à près de huit minutes au général, a tenu à rejoindre l'escadron. « Une question d’honneur », pour l'Italien. Non, vraiment, les battus du moment n’ont pas envie de mourir sans rien tenter. Et c’est très bien comme ça. «Je m'attends à des attaques à n'importe quel moment, dans les Alpes mais aussi ailleurs, par vent de côté ou dans des descentes», estime l'homme à battre. On aimerait vraiment qu'il se trompe pas.