RUGBYXV de France: Le système des «provinces» peut-il sauver le rugby français?

XV de France: Le système des «provinces» peut-il sauver le rugby français?

RUGBYC'est la proposition qui fait polémique avant la fameuse réunion de crise de jeudi...
A.M. et R.B.

A.M. et R.B.

XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou

XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

l’idée de « casus belli »

XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut

XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, ="http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1712699-20151019-xv-france-president-federation-coupe-monde-echec-total">le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, ref="http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1712699-20151019-xv-france-president-federation-coupe-monde-echec-total">le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, ef="http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1712699-20151019-xv-france-president-federation-coupe-monde-echec-total">le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, f="http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1712699-20151019-xv-france-president-federation-coupe-monde-echec-total">le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.


XV de France, année zéro. Déroute contre les All Blacks oblige, le président de la Fédération française de rugby Pierre Camou a convoqué jeudi matin une réunion de crise. Le programme est simple : Trouver une idée miraculeuse pour sauver les Bleus. Si la création de contrats fédéraux a été évoquée, la Ligue nationale de rugby a qualifié l’idée de « casus belli » par la voix de son boss, Paul Goze.

Bref, on est encore très loin d’un système à l’irlandaise avec des équipes regroupées en provinces, ligue fermée et joueurs aux ordres de la fédé. Alors OK, ça n’assure pas de tout retourner sur son passage – le XV du Trèfle s’est fait sortir en quart de la Coupe du monde par l’Argentine -, mais l’affaire possède quand même quelques avantages. Passé une saison par le Munster (2009-2010), le pilier du Racing Métro Julien Brugnaut raconte le système irlandais.

. Des provinces aux ordres de la sélection

« A ton arrivée, on t’explique que la priorité est clairement donnée à l’équipe nationale. Tous les joueurs sont sous contrat avec la fédération, même les étrangers comme moi. Si le sélectionneur veut qu’untel joue, sa province le fait jouer. Les internationaux sont très pris par leur sélection nationale. Sans même qu’il y ait des matchs internationaux prévus, ils partaient en stage plusieurs fois dans l’année puis se reposaient. Il y a aussi moins d’étrangers. A ton arrivée, tu es un peu l’attraction. »

. Des jeunes qui progressent

« Comme les internationaux sont souvent absents, les provinces font tourner en Ligue celtique. Du coup, les jeunes découvrent le haut niveau de cette manière. Je me souviens d’une rencontre contre le Connacht (une autre province irlandaise) où il y avait sept ou huit types de 18 ans dans mon équipe, dont certains font partie aujourd’hui de la nouvelle vague de la sélection. C’était hallucinant. Après, leurs jeunes sont préparés différemment que les nôtres. Ici, on a un championnat espoirs mais le niveau est vraiment variable d’une année à l’autre. »

. Des clubs qui osent

« Comme la Ligue celtique est un championnat fermé, il n’y a pas la crainte d’être rétrogradé chez les provinces. Si tu fais ça en France, tu tues beaucoup de clubs qui visent la montée en Top 14. Leur système permet de faire jouer des jeunes sans trop de risque. Parfois, des provinces ne font plus de résultats pendant des années où elles prennent leur temps pour lancer une nouvelle génération qui les fera revenir au premier plan. On a vu ça avec l’Ulster notamment. »

Bon, ça n’a quasiment aucune chance d’arriver dans nos belles contrées mais on s’est quand même amusé à imaginer ce que donneraient des provinces à la française. Si la Fédération est preneuse, on est prêt à céder les droits de notre carte.

La Province Parigots, avec le Racing et le Stade Français.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que c’est plus facile de s’entendre à deux qu’à 8.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’un éclair rouge sur un maillot rayé bleu ciel et blanc c’est dégueulasse.

La Province Rhône, avec Oyonnax, Lyon, Grenoble, Bourgoin.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’à lui tout seul, aucun des quatre ne gagnera jamais le Brennus.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que dans le Rhône on préfère perdre tout seul que gagner ensemble.

La Province Boudjellal, avec, Toulon, Montpellier, Narbonne, Perpignan.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que l’équipe existe déjà, on reprend tout l’effectif du RCT.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que de Perpignan à Toulon il y a 382 km.

La Province Cassoulet, avec Toulouse, Montauban, Albi, Tarbes, Castres.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que Guy Novès n’est plus là.

La Province Aligot, avec Clermont et Brive.

Pourquoi ça peut le faire : Parce qu’il faut bien quelqu’un pour perdre en finale.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce qu’il faut changer les maillots de toute la Yellow Army.

La Province Pull sur les épaules, avec Bordeaux, La Rochelle.

Pourquoi ça peut le faire : Une passion commune pour les huîtres.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Le pineau et le vin rouge, ça se marie très mal.

La Province « On veut pas être ensemble dans cette province », avec Bayonne et Biarritz.

Pourquoi ça peut le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.

Pourquoi ça peut ne pas le faire : Parce que ça regroupe tout le Pays basque.