Coupe du monde 2022 : 10 pays, 10 points de vue sur l’organisation de cet événement sportif par le Qatar
LUCARNES•Brut, partenaire de « 20 Minutes », interroge certains participants du Mondial20 Minutes avec Brut
Qu’il s’agisse d’impact écologique, des droits des travailleurs ou des libertés individuelles, la Coupe du monde de football 2022 au Qatar alimente de nombreuses conversations. Mais, à travers le monde, les spectateurs ne réagissent pas de la même manière face à cette compétition. Boycott ou pas boycott… quelles sont leurs réactions ?
Des nationalités avec des avis tranchés
De rares pays sont contre cette Coupe du monde, notamment le Danemark, comme l’explique le journaliste sportif danois Nicolai Lisberg : « ici, la Coupe du monde incarne tout ce qui ne va pas dans le football moderne. Qu’un pays comme le Qatar, qui ne respecte pas les droits humains élémentaires, soit autorisé à accueillir l’un des plus gros événements sportifs de la planète relève du scandale ».
Mais la plupart des nations s’attachent davantage à l’aspect sportif de l’événement qu’aux problèmes qu’il soulève. « En Argentine, la Coupe du monde dépasse la dimension footballistique. C’est quelque chose de social, de culturel. C’est une cause nationale », explique Maximiliano Benozzi, journaliste à Clarin. Il est rejoint par Juan Diego Villarreal, journaliste à La Nacion : « Au Costa Rica, le mondial est vu comme une opportunité pour que le football national grandisse, qu’il puisse se distinguer sur la scène internationale. »
NOTRE DOSSIER « COUPE DU MONDE 2022 »
Enfin, d’autres pays ne s’intéressent pas du tout à cette Coupe du monde et à ses problématiques : « Au Japon, la ferveur pour ce sport est un peu en baisse parce qu’il n’y a pas de grosses stars dans les équipes de Ligue des Champions à l’étranger. Et en ce qui concerne les problèmes de l’organisation au Qatar, les Japonais séparent le sport et l’actualité, la sociologie », conclut Florent Dabadie, commentateur des matchs du Japon pour la télévision japonaise.
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