Coupe du monde 2018: Chez les Braithwaite, on supportera le Danemark de papa et pas la France
FOOTBALL•Martin Braithwaite, le plus français des Danois, n’a pas laissé le choix à sa femme et ses enfants français…Clément Carpentier
L'essentiel
- L’international danois, Martin Braithwaite, connaît parfaitement la France pour avoir joué quatre ans à Toulouse et six mois cette saison aux Girondins de Bordeaux.
- Dans la Ville rose, il a notamment rencontré sa femme avec qui il a eu trois enfants.
- Il pourrait être titulaire face aux Bleus, ce mardi après-midi (16h).
«Ils n’auront pas le choix, ils devront porter le maillot du Danemark face à la France », Martin Braithwaite a prévenu depuis plusieurs semaines ! Pas question de laisser planer le doute à la maison. Tout le monde va supporter papa, ce mardi après-midi (16h), à Moscou. Et peu importe si femme et enfants sont Français et fiers de l’être. Coupe du monde oblige.
D’ailleurs, jeudi dernier à Samara pour Danemark-Australie, Anne-Laure Louis était déjà tout de rouge vêtue pour pousser derrière son homme. Ancienne journaliste et créatrice de mode, cette Toulousaine a rencontré, il y a quelques années, l’ancien attaquant du Téfécé lors d’une émission de télévision où elle était chroniqueuse. Depuis, le couple franco-danois file le parfait amour avec leurs trois enfants. Et tout ça, jamais très loin de la France.
Incroyable mais vrai, il adore les Français
Après quatre saisons sous le maillot de la ville Rose, Martin Braithwaite et toute la petite famille ont fait leur retour en France après seulement six mois à Middlesbrough en Angleterre. Tout près de Toulouse puisque le Danois a été prêté aux Girondins de Bordeaux :
« J’adore votre pays. A l’étranger, on présente les Français comme des gens arrogants mais c’est complètement faux. Vous êtes très sympas. En plus, il y a beaucoup de cultures différentes. C’est très enrichissant. » »
Le plus français des Danois se sent (très) bien dans l’Hexagone. Et ça se voit sur le terrain. L’ex-capitaine et meilleur buteur du Téfécé a largement contribué à la remontée des Bordelais cette saison (quatre buts et trois passes décisives en 14 matchs). Comme il l’explique dans un parfait français, c’était « gagnant-gagnant avec le club car je devais me relancer et réaliser six gros mois pour aller à la Coupe du monde. » Pari réussi pour Martin Braithwaite.
Il se souvient surtout de la victoire danoise en 2002
Aujourd’hui, il réalise « son rêve » en participant à « la Coupe du monde, ce truc de fou » comme il dit. Et en plus, il joue. Contrairement à son coéquipier danois des Girondins, Lukas Lerager, il est entré en jeu contre le Pérou et l’Australie. Il se dit même qu’il pourrait être titulaire face à nos Bleus : « Ils font partie de mes favoris », glisse-t-il.
Martin Braithwaite devrait donc participer à ce classique des grandes compétitions (6e affrontement ce mardi) et comme par hasard, il se « souvient surtout du match de 2002 (victoire du Danemark 2-0 et élimination de la France en poules). » Pas nous ! On lui rappellera juste au passage qu’à chaque fois que la France a battu les Danois en phases finales, elle a soulevé le trophée derrière (Euro 84 et 2000, Coupe du monde 1998). Alors si les Français devaient aller loin en Russie, cette fois-ci, ce sera sûrement à papa Braithwaite d’enfiler le maillot des Bleus à la maison.