Trop rapide, trop fort, trop tout. Deontay Wilder a mis Bernie Stiverne au supplice en à peine un round dans la nuit de samedi à dimanche pour conserver sa ceinture WBC de champion du monde des poids lourds de boxe. Il a envoyé son pauvre adversaire au tapis à trois reprises sur un court laps de temps avec une désinvolture qui a ravi à n’en pas douter les amateurs du noble art. Voyez plutôt.

Figurez-vous que l’ami Deontay était aussi verbalement très en forme. Le champion a balancé punchline sur punchline après son combat expéditif. D’abord, pour rendre hommage à son adversaire (« Il faut du courage et de la fierté pour monter sur un ring contre moi »). Ensuite, pour défier Anthony Joshua, son rival naturel :

« « J’attends ce combat depuis si longtemps, je te déclare la guerre, acceptes-tu mon défi ? Je sais que je suis le meilleur, mais es-tu prêt à m’affronter. […] Un roi ne chasse pas des paysans, il s’attaque à d’autres rois, je veux Joshua, le monde entier veut voir ce combat. Plus d’esquives ou d’excuses, fixe juste la date » »

On attend la réponse de Joshua et on espère qu’elle sera positive. Flemme d’attendre que les deux aient 38 ans pour voir un faux combat du siècle à l’instar de Mayweather et Pacquiao.