Mort de Mohamed Ali: Les meilleures punchlines du «Greatest»
BOXE•Mohamed Ali, légende de la boxe, est décédé vendredi à 74 ans...A.M. avec AFP
Mohamed Ali est mort vendredi, à 74 ans. Immense boxeur, militant, icône mondiale, l’Américain était aussi, à sa façon, un poète. Tout au long de sa vie, Ali est aussi l’auteur de punchlines qui sont passées à la postérité. A tel point que parfois, on ne sait même plus si c’est vraiment lui qui en est l’auteur.
a. «Je suis le plus grand ».
. «Vole comme le papillon, pique comme l’abeille, et vas-y cogne mon gars, cogne. » - En fait une citation devDrew Bundini Brown, l’un de ses coach)
. «Je n’ai pas de problème avec les Vietcongs. Aucun Vietcong ne m’a jamais traité de nègre. » - En 1966, pour justifier sa décision de ne pas partir faire la guerre du Vietnam.
. «Ils ont fait ce qu’ils pensaient juste, et j’ai fait ce que je pensais juste. » - A propos de la volonté du gouvernement américain de le mettre en prison.
. «Je suis tellement rapide que la nuit dernière j’ai éteint la lumière, et j’étais au lit avant qu’il fasse noir dans la chambre. »
. «Vous dites que je ne suis pas l’homme que j’étais il y a 10 ans. Et bien, j’ai parlé à votre femme et elle dit que vous n’êtes plus l’homme que vous étiez il y a 10 ans. » - A un journaliste qui s’inquiétait de son âge avant un combat.
. «J’ai vuGeorge Foreman faire du shadow-boxing et l’ombre a gagné. » - Avant le fameux «Rumble in the Jungle» de Kinshasa en 1974.
. «Joe Frazier est tellement moche que quand il pleure, les larmes font le tour et coulent derrière sa tête. » - A propos de Joe Frazier, un de ses grands rivaux.
. «Vous n’êtes pas aussi bête que vous en avez l’air, j’ai vu votre femme. » - Au président des Philippines Ferdinand Marcos avant le « Thrilla in Manila », son troisième et dernier combat contre Joe Frazier.
. «Je suis jeune, je suis beau, je suis rapide, je ne peux décemment pas être battu. Lui est trop moche pour être champion du monde. » - En conférence de presse avant un combat contre Sonny Liston.
a. «Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon ? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l’abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu me vois pas. George croit qu’il peut, mais je sais qu’il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j’ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j’ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l’hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade. » - Avant de reprendre son titre grâce à une victoire sur Foreman le 30 octobre 1974.
. «Il (Dieu) m’a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n’étais qu’un homme comme les autres, que j’avais des faiblesses, comme tout le monde. C’est tout ce que je suis : un homme. » - Au cours d’une interview en 1987.
. «Est-ce qu’ils auront un autre boxeur qui écrit des poèmes, prédit les rounds, bat tout le monde, fait rire les gens, fait pleurer les gens, et qui est aussi grand et super beau que moi ? » - Bien sûr que non, évidemment.