Avant d'affronter Pacquiao, Floyd Mayweather a reçu deux injections interdites
BOXE•Le boxeur américain, qui a bénéficié d'une autorisation a posteriori, n'est pas soupçonné de s'être injecté des produits dopants...A.M.
C’est censé être son dernier combat, et Floyd Mayweather aurait sans doute préféré le préparer dans des conditions plus sereines. Quatre moins après vaincu Manny Pacquiao dans le vrai-faux combat du siècle, le boxeur américain fait en effet face à des accusations qui jettent le trouble. Selon le site américain SB Nation, « Money » aurait eu recours à des injections en intraveineuse avant son combat contre le Philippin, en mai dernier.
Une autorisation délivrée a posteriori
L’histoire est plutôt alambiquée. C’est l’USADA, au cours d’un contrôle inopiné après le combat, qui a découvert les injections. Elles ne concernent que des vitamines et une solution saline « pour lutter contre la déshydratation » selon l’entourage de Mayweather. Pas de produits dopants donc, mais les injections en elle-même sont interdites, puisque l’Agence Mondiale antidopage peut servir à masquer la prise d’un produit dopant. Seul cas où l’injection est autorisée : Quand il est délivré au sportif une autorisation à usage thérapeutique (AUT).
Le problème, c’est que personne dans le clan Mayweather n’en a fait la demande. Et que celle-ci a été accordée a posteriori par l’USADA. Cette dernière, trois semaines après le comabt, en a informé la commission du Nevada. Ce qui dérange Bob Bennett, son président. « Floyd a toujours été force de proposition en ce qui concerne les tests antidopage. il n’a jamais été testé positif de toute sa carrière, et nous n’avons aucun problème avec lui. Mais j’ai été très déçu de ne pas avoir été mis au courant tout de suite. En ce qui concerne les AUT, nous sommes la seule agence qui puisse en délivrer. L’USADA, et n’importe quelle autre agence qui fait des tests, n’a pas l’autorité pour le faire », explique-t-il au Las Vegas Review.