Une voix irrationnelle nous susurrait à l’oreille que si fin de série il devait y avoir, ce serait cette semaine contre l’Asvel. Et comme l’instinct trompe rarement en pareilles circonstances, le Paris Basket s’est effectivement incliné à l’Astroballe, vendredi soir (98-93), en Euroligue. Les Parisiens s’arrêtent à dix victoires consécutives. Villeurbanne confirme sa propension à claquer des gros coups plus qu’à briller après régularité en Europe. Avant Paris, le Real Madrid et l’Efes Istanbul étaient tombés sous leurs coups.

Tout s’est joué dans le deuxième quart-temps. Brillant pour les uns, infâme pour les autres, question de point de vue. « Notre fin de deuxième quart-temps est assez terrible, constate Tiago Splitter, l’entraîneur du Paris Basket. Nous n’avons aucune fluidité en attaque. En Euroligue, quand on ne joue pas quarante minutes au plus haut niveau, on perd. » Sévère, mais juste.

Les deux équipes se retrouvent le 22 décembre

Pierre Poupet, coach de l’Asvel, se réjouit du succès et met en avant la manière, en prenant soin de saluer son adversaire au passage. « Bravo aux deux équipes car le spectacle a été de grande qualité. Bravo à mes joueurs qui ont partagé beaucoup d’émotions avec le public. C’est très bon en général pour le basket français. »

Paris aura droit à une revanche le 22 décembre en championnat de France, à l’Arena de Décines-Charpieu.