Une insulte à son capitaine, une autre à l’arbitre et une aisance qui confine parfois à la nonchalance ont suffi à instruire le procès de Jérémy Menez, très vite désigné comme l’un des coupables du fiasco ukrainien. Suspendu un match paur la Fédération, l’ailier du PSG va faire face à la Finlande vendredi son retour chez les Bleus. Avec forcément l’obligation de respecter les «règles de vies» instaurées par un Didier Deschamps volontairement autoritaire. En clair, pour lui comme pour les autres (mais surtout pour lui?) «d’avoir un comportement irréprochable sur et en dehors du terrain et d’avoir du respect les uns pour les autres», comme le retranscrit Mathieu Valbuena.

«Quelqu’un de très abordable»

«Je ne vais pas faire un cas Jérémy Menez, coupe pour autant Didier Deschamps. Chacun a son vécu, son passé, son histoire. Je ne suis pas là pour dire ‘faut pas faire ci, faut pas faire ça’. Je ne suis pas un instit’ à la maternelle. Je suis là pour les aider, les accompagner, tout ce qui peut leur permettre de se sentir bien»

Si Deschamps relativise le retour de Menez, Christophe Jallet estime lui que l’image donnée par Ménez est «aux antipodes» de son vrai caractère. «Il est introverti, timide et ça peut se transformer en agacement chez les gens, loue son coéquipier au PSG. C’est quelqu’un de très abordable, de très humain dans le foot et dans la vie extérieure.» Il ne doit juste plus trop tarder à le montrer sur le terrain.