«On a les occasions pour mener, peut-être même de deux buts, et puis on n’est pas efficaces devant». Rudi Garcia le sait, ce penalty loupé par Dimitri Payet, ce face-à-face perdu par Salomon Kalou, ces occasions ratées vont peut-être coûter très cher au Losc. Surtout dans un match à élimination directe, où le moindre but marqué à l’extérieur permet de prendre une véritable option pour la qualification. Les Lillois sont passés complètement à côté de leur première mi-temps. Manquant cruellement de vitesse, de mouvements et d’imagination, les Nordistes ont pêché dans la finition, comme face à Nancy le week-end dernier en championnat. Même si c’est le début de saison, et que les automatismes avec les nouvelles recrues (Salomon Kalou, Marvin Martin) doivent encore se créer, Lille n’a pas le temps. Une élimination face à Copenhague serait un désastre pour le club, surtout l’année de l’inauguration du Grand Stade.

Orphelins d’Hazard

A la différence des saisons précédentes, le Losc a perdu son magicien. Eden Hazard s’en est allé à Chelsea, où il a éclaboussé de son talent le match d’ouverture de Premier League (1 passe décisive, 1 penalty provoqué). Et dans une rencontre comme celle de mardi soir, le Belge aurait certainement su faire exploser le verrou danois. «Eden pouvait gagner un match à lui tout seul. Il pouvait faire la différence à n’importe quel moment. Au niveau de la percussion, Hazard va nous manquer», résumait parfaitement Mathieu Debuchy, sur les ondes de RMC. Bien sûr, tout n’est pas à jeter dans cette rencontre perdue à Copenhague. En deuxième période, les hommes de Rudi Garcia ont montré un bien meilleur visage et auraient pu être récompensés avec plus de réussite. «On a fait une deuxième mi-temps bien meilleure. Sauf toujours dans la dernière passe et dans la finition, soufflait l’entraîneur lillois. J’espère qu’on a gardé les buts pour le match retour. On sera obligé d’en marquer deux pour se qualifier». Avant de penser à marquer, il faudra empêcher les Danois de trouver l’ouverture. S’ils marquent dans le Grand Stade, la situation prendra alors des allures de missions impossibles.

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