CYCLISMETour de France: Thomas Voeckler va «essayer de continuer le plus longtemps possible»

Tour de France: Thomas Voeckler va «essayer de continuer le plus longtemps possible»

CYCLISMELe coureur d'Europcar a terminé à 7 minutes du vainqueur...
A Boulogne-sur-Mer, François Launay

A Boulogne-sur-Mer, François Launay

Pour se remonter le moral, Thomas Voeckler devrait se repasser en boucle un DVD de ses exploits de 2011. Car cette année sur le Tour, le coureur d’Europcar est bien loin de sa quatrième place de l’an passé. Blessure au genou, rumeurs de dopage, huées du public liégeois, depuis le départ de la grande boucle, Voeckler vit un véritable calvaire. Et ce n’est pas sa performance mardi à Boulogne-sur-Mer qui va le rassurer.

«Je ne pouvais pas faire mieux aujourd’hui»

148e de l’ étape, à plus de sept minutes d’un Peter Sagan une nouvelle fois épatant sur les bosses, le coureur français le plus populaire a passé une journée noire. Ralenti par une chute de plusieurs coureurs à 30 km de l’arrivée, l’ancien maillot jaune a surtout souffert physiquement. «J’étais mal placé dans le peloton et je savais pertinemment qu’à cet endroit là il y avait des risques de cassure. Mais je ne pouvais pas faire mieux aujourd’hui. J’ai eu mal au genou, une douleur un peu différente de celle que j’ai eu ces derniers temps. Je ne pouvais pas me mettre en danseuse , ni me mettre debout sur les pédales. C’est comme ça. Après, que j’arrive à 2 minutes ou à 7 minutes, ça ne change rien au problème», se lamente le trentenaire.

«Je vais essayer de continuer le plus longtemps possible»

Blessé au genou quelques semaines avant le Tour, Voeckler avait longtemps laissé planer le doute sur sa participation. S’il est aujourd’hui bien présent, le leader d’Europcar, désormais 110e du général à 8’19’’ de Cancellara, pourrait bien ne pas faire de vieux os sur les routes. «Je vais essayer de continuer le plus longtemps possible. Mais il faut se rappeler de Christophe Kern (son coéquipier), blessé l’an dernier, qui avait voulu insister de nombreuses journées sur le Tour et qui y a laissé six mois de sa saison», rappelle l’Alsacien. Une façon de préparer sa prochaine sortie ? « C’est le Tour de France. On ne peut pas arrêter mais il faut savoir des fois être raisonnable. Ce n’est pas dans mon tempérament de baisser les bras mais il ne faut pas être tête brûlée non plus ». Physique affaibli et moral en berne, ce Voeckler là n’a vraiment plus rien à voir avec celui de l’an passé.

Revivez la 3e étape du Tour de France en live comme-à-la-maison