« Le TFC, un club où j'ai aimé jouer »
Reynald Pedros Dans son autobiographie, l'ex-international évoque son passage à ToulousePropos Recueillis par Nicolas Stival
Au cours de sa tumultueuse carrière, Reynald Pedros (40 ans) n'aura passé que quelques mois au TFC, avant la double rétrogradation du club en National, en 2001. L'ancien milieu offensif aux 25 sélections, champion de France en 1995 avec Nantes, garde pourtant une image positive de cet épisode toulousain. Désormais entraîneur en quête d'un club et consultant pour Infosport+, l'ancien Canari se livre dans une autobiographie*, à paraître le 2 juillet.
Quel souvenir gardez-vous du TFC ?
Un bon souvenir. J'ai rencontré des gens qui m'ont redonné ma chance, comme Didier Couécou (alors directeur sportif) ou Robert Nouzaret (l'entraîneur). L'aventure a duré à peine six mois, mais s'il n'y avait pas eu ces problèmes financiers et cette descente, je serais resté à Toulouse.
Justement, avez-vous senti venir
les soucis financiers du club ?
Non. On ne s'occupait que du terrain et on pensait seulement à se sauver sportivement. L'avocat du club nous faisait un compte rendu régulier et nous disait qu'il n'avait pas plus de problèmes que ça. Or, plus on avançait dans la saison, plus la situation devenait difficile.
Avez-vous gardé des contacts
depuis cette époque ?
Oui. Avec Nicolas Dieuze et aussi William Prunier, avec qui j'ai des relations régulières (les deux anciens joueurs étaient présents au jubilé de Pedros, le 3 juin à Orléans). Mais également avec Christophe Revault et d'autres coéquipiers de l'époque, comme Bruno Carotti.
Suivez-vous particulièrement
les résultats de Toulouse ?
Oui. Le TFC a retrouvé son rythme de croisière. Cela me fait plaisir, car c'est un club où j'ai aimé jouer.
Vous êtes consultant durant l'Euro.
Un pronostic pour France-Espagne ?
Je suis plutôt optimiste, je sens que l'équipe de France va se qualifier. Je crois en son potentiel. Les Bleus peuvent et vont passer. Ils ont été catastrophiques sur un match contre la Suède (0-2), mais ils peuvent être très bons. Et il suffit que l'Espagne se trouve dans un moment un peu moins favorable. W