«A un moment donné, plus personne ne croyait en nous». N’en déplaise à Michel Bastos, le relèvement des Lyonnais est un petit miracle. Quinze jours après l’élimination piteuse en C1 à Nicosie, l’OL est de nouveau fringant, après sa victoire chez le PSG, en quart de finale de la Coupe de France (1-3). A quatre points du podium de la L1 et qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France, en plus d’une finale de Coupe de la Ligue: le sprint final rhodanien vaudra finalement le coup d’œil. «On a prouvé qu’on était encore debout», ajoute le milieu offensif brésilien.

Habitué du yoyo depuis le début de la saison, Lyon s’est donc redressé. En s’appuyant sur deux piliers: une nouvelle organisation en 4-4-2 et un état d’esprit enfin à la hauteur. «Mais une organisation sans état d’esprit et vice-versa, ça ne marche pas», remarque Rémi Garde. Avec en plus un Hugo Lloris au sommet de son art, l’OL est difficile à prendre ces temps-ci, sans forcément être génial. «Si on ne s’engageait pas, on ne gagnerait jamais. Et pour Hugo, ce n’est pas vraiment une surprise», sourit Kim Kallström, qui ne «saute pas au plafond» depuis que son entraîneur l’utilise sur un côté.

Jusqu’où peuvent maintenant aller les revenants? En L1, Rémi Garde ne se mouille pas, mais remarque que son équipe «a toujours rebondit après les moments difficiles». Et en Coupe, les Lyonnais ont évité rennes et seront largement favoris au moment d’affronter le Gazélec Ajacio pour une place en finale. «Je n’ai pas vu leur match, mais on n’élimine pas Montpellier par hasard», prévient le tacticien olympien. Qui en a vue tellement cette saison qu’il préfère ne pas se laisser aller à un optimisme béat.

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