Pour le moment, Carlo Ancelotti n’en fait pas encore des boutons. Un entraîneur italien dont l’équipe encaisse six buts en deux matchs ne peut tout de même pas foncièrement être heureux. Et pourtant, après le match nul à Lyon (4-4), «il nous a remercié, parce que ça lui a rappelé la finale de la Ligue des Champions», indique Christophe Jallet. En 2005, le technicien était sur le banc d’Istanbul pour la défaite du Milan AC contre Liverpool (3-3 puis victoire des Reds au tir-au-but). Dans la capitale, pas sûr que l’issue soit plus heureuse.

Sakho: «On encaisse des buts sur des manques d’attention»

Longtemps arrière-garde la plus imperméable de Ligue 1, le PSG a mal vécu le mercato. Avec les arrivées de Maxwell et Alex cet hiver, ajoutées à celle de Thiago Motta comme milieu défensif, c’est un secteur un poil chamboulé. «On n’est pas devenus complètement faibles. A Lyon, on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. On ne peut pas devenir performant en claquant des doigts», poursuit Christophe Jallet. C’est surtout vrai pour la charnière centrale Sakho-Alex, qui apprend toujours à se connaître. «On encaisse des buts sur des manques d’attention», suggère le Français.

Jallet: «Si on doit en marquer cinq pour gagner, ce sera compliqué de gagner»

Cela va sans doute un peu plus loin que ça, tant les secteurs où le PSG est susceptible de se mettre en danger sont identifiés: les coups de pied arrêtés (trois à Lyon), et le jeu de tête (la moitié des buts encaissés cette saison). Un constat assez inexplicable. Parce que les coups-francs défensifs «on les travaille à l’entraînement», assure Guillaume Hoarau. Et aussi parce que dans le domaine aérien, «ça ne peut pas être un problème de taille, on a quand même des beaux bébés», remarque Christophe Jallet. Avant de trouver la solution, le PSG est déjà certain d’un constat: «Si on doit en marquer cinq pour gagner, ce sera compliqué de gagner», conclut Christophe Jallet.