FOOTBALLCoupe de France: Le PSG ne rate pas son quart

Coupe de France: Le PSG ne rate pas son quart

FOOTBALLLe club parisien s'impose 1-0 en huitièmes de finale sur la pelouse de Dijon...
Romain Scotto, à Dijon

Romain Scotto, à Dijon

Dans ce type de rencontre très «collé serré», la différence se fait souvent sur un déhanché. A Paris, Le roi du coup de rein, et de la danse en espaces réduits, s’appelle Nenê. Comme souvent depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, c’est l’un de ses tours de passe-passe qui a sauvé mercredi soir le PSG. Profitant d’un mauvais contrôle de Tchagouni, le gardien remplaçant dijonnais, l’ailier brésilien est parvenu à redresser la trajectoire du ballon pour le laisser mourir dans le but adverse.

Un geste de classe dans un match sans relief, qui permet à Nenê d’engranger un septième but en six matchs. Mais qui propulse surtout Paris en quarts de finale de la Coupe de France. Car cette fois, la magie de la Coupe n’a pas joué, trois mois et demi après la victoire des joueurs de Carteron en Coupe de la Ligue (3-2) sur cette même pelouse. La Bourgogne n’est plus cette terre inhospitalière où une partie du crédit d’Antoine Kombouaré avait été entamé.

Ancelotti satisfait de ses «remplaçants»

En quelques semaines, le PSG version «Carlitto» a bien changé. Toujours en lice pour un éclatant doublé, cette équipe demeure invaincue depuis douze matchs sans forcément bien jouer. Malgré cela, Ancelotti ne retient qu’un «bon résultat», avec une équipe largement remaniée (Alex, Sissoko, Tiéné, Sirigu absents. Gameiro sur le banc). «Je pense que le match était bon. On regarde devant maintenant», glisse l’entraîneur italien, aussi calme que l’Ouche, la rivière qui traverse la ville de Côte d’Or.

Dans le détail, il se dit satisfait du rendement de son milieu de terrain, assez remanié avec les titularisations de Chantôme et Matuidi. La défense Lugano – Camara lui a aussi plu. Peut-être parce qu’elle n’a pas été souvent mise en danger. Le tableau de note est forcément moins reluisant du côté de l’attaque, en panne sèche une fois de plus. «Nous devons marquer plus de buts. Il faut être plus efficace et réaliste», même si, contre Dijon, cela suffit. Mais il en faudra un peu plus pour mettre en difficulté Montpellier, attendu dimanche au Parc des Princes pour le sommet de la L1. Cela ne laisse pas beaucoup de temps aux Parisiens pour corriger le tir.