FOOTBALLRaymond Domenech rêve d'entraîner le deuxième club parisien et de se lancer en politique

Raymond Domenech rêve d'entraîner le deuxième club parisien et de se lancer en politique

FOOTBALLL'ancien sélectionneur estime qu'il y a de la place à Paris pour créer un grand club à côté du PSG...
A.P.

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Faites entrer l’ancien sélectionneur. Lundi soir sur RTL, Raymond Domenech a répondu aux questions de Christophe Hondelatte. L’ancien patron des Bleus assure ne pas avoir coupé avec le monde du foot. En tout cas, pas devant son petit écran. «Il n'y a pas beaucoup de gens qui regardent beaucoup plus de matchs que moi à la télé», assure-t-il.

«Je pourrais bien les prendre en CFA»

Concernant son avenir, Raymond Domenech se voit bien venir concurrencer le PSG. «Mon rêve, c'est le deuxième club parisien. Il y a un seul club à Paris, pour 10 à Londres, 2 à Barcelone, 2 à Madrid, rappelle-t-il. Avoir une rivalité dans la même ville entre deux clubs parisiens, cela serait bien. Je pourrais même les prendre en CFA ou en DH si le projet est bon.»

Relancé au sujet du fiasco de la dernière Coupe du monde, il ne souhaite pas en dire plus afin de ne pas gêner le travail de son successeur. «Ce n'est pas encore d'actualité. L'équipe de France a une échéance, l'Euro. Il faut laisser le temps à Laurent Blanc de préparer son équipe, de se construire. Ce n'est pas à moi de faire les bilans… Peut-être qu'un jour, j'en parlerai. Ce sera une histoire.»

«Je suis à tendance de gauche»

Ce grand amateur de théâtre a par ailleurs exclu une reconversion à la Eric Cantona. «Je peux faire occasionnellement un truc pour me faire plaisir mais ce métier d'acteur, il ne faut pas le galvauder, c'est un vrai métier.»

Avec un brin de provocation (quand même), Raymond Domenech a aussi parlé de ses envies de politique. «On ne me l'a pas proposé mais c'est dommage parce que là, j'aurais peut-être dit oui...» Et plutôt à une proposition venant de gauche. «Je suis à tendance de gauche, dans le sens du partage, de l'équilibre. Gauche et droite, maintenant, on ne sait plus trop ce que cela veut dire.» Ses détracteurs peuvent être rassurés, il ne devrait pas monter dans un bus de campagne lors de prochaine présidentielle.