Jean-Louis Triaud: «On ne pourra pas offrir tout ce qu'il souhaite à Francis Gillot»
FOOTBALL•Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux, évoque le mercato d'hiver…Recueilli à Bordeaux par Marc Nouaux
Un mot sur le mercato. Quels sont les souhaits de Francis Gillot, on parle d'un joueur par ligne. Dans quelle mesure pourrez-vous lui donner satisfaction?
On veut surtout apporter dans les secteurs identifiés par l'entraîneur comme devant bénéficier d'une amélioration. C'est sûr que l'on va essayer de lui donner satisfaction mais avec des moyens limités. L'idée, c'est de commencer à envisager la saison suivante. Francis Gillot, c'est la période de Noël, donc il fait comme les enfants, il dresse une longue liste pour espérer quelque chose, mais on ne pourra pas tout lui offrir. Un par ligne, sûrement pas.
Un joueur tout court donc?
Un tout court, il est déjà presque dans l'avion celui-là [le latéral droit brésilien de Fluminense, Mariano], vous le savez. Moi j'aimerai au moins deux. Mariano, on attend la visite médicale, car on a vu que des fois ça peut changer le cours des choses. On reste prudent, c'est en instance. Pour l'autre poste, Francis Gillot hésite entre plusieurs solutions. A priori, ce serait plutôt un milieu droit. Ludovic Obraniak? C'est un bon joueur. Je n'ai pas appelé Michel Seydoux [président de Lille].
Il y aura sûrement des départs, on parle de Henrique à Fluminense. Ciani et Ben Khalfallah peuvent-ils également partir?
Henrique à Fluminense, je ne sais pas d'où ça sort. Il peut y avoir des départs mais ils ne concerneront que des joueurs qui sont moins utilisés par le coach et qu'il accepterait de voir quitter le club. Ciani et Ben Khalfallah, si des offres les concerne et peuvent nous donner satisfaction et à eux aussi, pourquoi pas. Si on fait venir un milieu droit, la réponse est claire en ce qui concerne leur éventuel remplacement.