Il y a deux ans, Sébastien Ostertag remportait avec les Bleus les championnats d’Europe. Depuis, l’ailier de Tremblay a été miné par les blessures mais revient, petit à petit, sur la devant de la scène. L’occasion pour lui d’évoquer son actualité avant d’affronter Dunkerque (mercredi, 20h), et d’avouer toujours rêver de revenir en équipe de France pour le prochain Euro, en février prochain.

Le début de saison avec Tremblay

«Il est mitigé (9e avec 6 défaites en 10 matchs). On manque de régularité. On bat les bonnes équipes comme Saint-Raphaël ou Chambéry et puis on perd contre d’autres moins fortes comme Ivry ou Istres. Quand on est performants ensemble et qu’on s’appuie sur notre point fort, la défense, ça fonctionne très bien. Mais les matchs que l’on gagnait les matchs d’un ou deux buts l’an passé, cette année, on les perd. Ça fait toute la différence. L’objectif reste d’être européen, mais désormais, il faut que l’on gagne tous nos matchs à domicile. On n’est pas encore mal, mais on ne va pas se cacher que s’il y a défaite mercredi (face à Dunkerque), ça deviendra vraiment compliqué.»

L’Euro 2012 avec les Bleus?

«C’est dans un coin de ma tête, je vais toujours y croire. J’ai eu beaucoup de déchirures musculaires et j’ai raté le Mondial l’an dernier à cause de cela. Depuis je galère, je reviens petit à petit mais aujourd’hui je me sens bien. Pour être dans une équipe comme ça, il faut être au top niveau, à 150%. Moi je me sens capable de les lâcher, ces 150%, est-ce que mon corps peut suivre? Les échéances arrivent vite, la liste sera annoncée en décembre. Je préfère voir le pire et penser que je n’y serai pas. Mais j’aurai toujours cet objectif en tête, il y a une chance à saisir. J’ai toujours rêvé de finir par les Jeux olympiques…»

La nouvelle exposition médiatique du hand

«Avec l’arrivée de Canal+ dans le hand et grâce à l’équipe de France, la situation du hand en France évolue tout doucement. Ma vie est différente d’il y a quelques années parce que partout où je vais, on me reconnaît. Mais ce n’est pas pour ça que demain je vais devenir riche. On a contribué à développer le handball mais ça va profiter aux générations futures. On nous voit de plus en plus, on voit Nikola Karabatic dans les pubs… Mais c’est souvent les mêmes joueurs, de Chambéry ou de Montpellier. J’aimerais bien qu’on voit aussi les autres joueurs ou les autres clubs. Il n’y a pas que l’image de l’équipe de France et de Montpellier à développer.»