Boog, son casque pour une couronne
•supercross L'Alsacien sera l'un des favoris du show strasbourgeois, les 16 et 17 décembreFloréal Hernandez
Le vainqueur du Supercross de Strasbourg se verra remettre le titre de « King of Strasbourg ». Xavier Boog, 23 ans, est prêt à troquer son casque contre cette couronne. Le pilote alsacien licencié au MC 3 Lys sera l'une des têtes d'affiche de ce grand show disputé au Hall Rhenus, les 16 et 17 décembre. « C'était très important pour moi d'y participer. ça fait quelques années que je ne roule plus en Alsace, car il n'y a pas d'épreuve internationale », explique le champion de France de MX1 et 7e du classement mondial des pilotes.
Si sa discipline de prédilection reste le motocross, Boog tire son épingle du jeu en supercross. Mi-octobre pour se préparer à l'épreuve strasbourgeoise, il a participé au Supercross de Marseille. Boog s'est imposé dans cette manche du championnat d'Europe. « C'est une discipline qui ne me déplaît pas. Elle me change du motocross. Mais il est impossible de concilier les deux », constate le Haut-Rhinois.
Quand on lui demande la différence entre les deux disciplines, Boog embraye :« Le supercross est plus spectaculaire. Le circuit est plus petit, il faut donc être plus précis. On n'a pas le droit à l'erreur. » Question de rythme, les deux spécialités ne se ressemblent pas. En motocross, le pilote de Meyenheim s'élance pour un effort de 35 minutes alors qu'en supercross, les manches durent une dizaine de minutes. « ça tient plus du sprint. »
Vingt-trois pilotes ambitionnent de priver Boog de la couronne de « King of Strasbourg ». Parmi eux, on trouve Cédric Soubeyras, champion d'Europe de SX 2011, ou Romain Febvre, champion d'Europe de MX2 2011. Pour monter ce plateau et sortir de terre ce Supercross, John Modena, à l'initiative du projet, s'est adossé à Strasbourg événements. La société, qui gère le PMC et le Wacken et qui organise la Foire Européenne ou St-art, a débloqué un budget de 350 000 € pour cette première édition du Supercross de Strasbourg. « On ne cherche pas à faire un coup mais à développer l'événement », promet Claude Feurer, le directeur général de Strasbourg événements. Le règne du « King of Strasbourg » débute.