Les supporters de l'OM se divisent en deux catégories : ceux qui pensent que Didier Deschamps a changé de système sous la pression populaire et ceux qui sont persuadés qu'il a fait le dos rond en attendant de retrouver ses éléments en forme. Toujours est-il que désormais, l'OM joue avec deux attaquants, et que les intouchables ne sont plus les mêmes. « Il y a une nouvelle concurrence. J'ai pas mal d'internationaux, à un moment donné, ils peuvent tous être touchés. Mais s'il faut faire des choix, je les ferai », prévient Deschamps, qui a néanmoins son équipe en tête.

En défense. La charnière N'Koulou-Diawara n'est pas faite pour être cassée de si tôt selon Deschamps: «C'est bien d'avoir cette solidité derrière parce que ça permet de bien voyager.» Sur les côtés, Morel et Azpilicueta font l'affaire dans ce schéma où il faut apporter sans cesse offensivement.

Lucho et Kaboré les grands perdants

Au milieu de terrain. Dans ce système où il faut avant tout colmater les brèches, deux éléments se détachent : Diarra et Cheyrou. Contre Nice, le premier a montré que sa montée en régime n'était pas feinte. Quant au second, l'équipe ne peut pas se passer de sa vision du jeu : il est à l'origine des deux buts. A gauche, André Ayew est indiscutable, à droite Amalfitano est devancé par Valbuena. Kaboré et Lucho apparaissent comme les grands perdants de cette redisposition tactique. Deschamps ne le cache pas, l'Argentin « vit mal la situation. Mais il se comporte en professionnel », poursuit DD, qui assure l'avoir fait rentrer milieu droit dimanche. Un poste triplé donc, alors que Sabo aspire à doubler le poste de la mobylette ghanéenne.

En attaque. «Gignac est en manque de temps de jeu, en manque de confiance, pose le coach, qui explique sa dernière titularisation. Mais à un moment donné, il faut faire un résultat.» D'où l'entrée en jeu de Jordan Ayew, nouveau titulaire aux côtés de Rémy. Gignac, en retard sur le plan athlétique, doit patienter. Jusqu'au mercato ?