Jamie Cudmore, une vraie «gueule» de rugby
BEAU GOSSE•Le deuxième-ligne canadien est le mec viril, ascendant homme des bois...Julie Lévy-Marchal
Parce qu’il en faut pour tous les goûts et qu’à 20Minutes, on n’a pas l’esprit étriqué, place désormais dans la liste des beaux gosses… à Jamie Cudmore.
C’est vrai, c’est pas la gravure de mode type Jared Leto qui tourne pour Hugo Boss ou le métrosexuel genre David Beckham qui pose en slip pour Armani. Jamie, c’est plus le style publicité pour Bulldozer Caterpillar. Une bonne baraque à muscles, et une vraie «gueule». Un Scud-more.
Mais les gros gabarits peuvent plaire à celles (et ceux) qui aiment les plis dans le cou, les traits un peu fripés, de bons cuissots, les yeux cocardés, et les oreilles en chou fleur. Ces dernières ne sont-elles pas la marque de fabriques des rugbymen, des vrais ? Le deuxième-ligne canadien présente de bonnes mensurations et un corps sculpté. 1m98 pour 116 kg, ça commence à faire de la viande. Il faut dire qu’avant d’opter pour le rugby, Jamie a hésité entre une carrière de skieur (membre de l’équipe junior nationale) et de bûcheron, tout là-bas, au pays des caribous. La Canada est une nation étrange. Produire Céline Dion, Marcel Beliveau, Justin Bieber, et Jamie Cudmore… Né à Winnipeg, jeunesse à Squamish (oui, le Canada a aussi des noms de villes rigolos), ce grand gaillard compte déjà 20 sélections avec l’équipe canadienne, au sein de laquelle il est un peu la star. En France, il évolue à Clermont où le deuxième-ligne, reconnu et apprécié, peine à jouer : Monsieur aime les châtaignes. Monsieur a des prédispositions à la bagarre. C’est simple, il est suspendu une semaine sur deux. Jaune ou rouge, tous les cartons lui vont. Aurélien Rougerie, le capitaine de Clermont, est habitué. Dès qu’il est convoqué par l’arbitre, c’est Jamie qui sort. Donc celles qui sont en quête de mâle protecteur et viril plus que de raffinement seront comblées.
Le bémol principal à reprocher au champion de France 2010 est le port de ce vilain bonnet à presque tous les matchs, et qui visiblement, ne protège pas grand-chose si on se fie au visage buriné du beau gosse. A l’instar d’un Dusautoir ou d’un Bonnaire, les avants ont la fâcheuse manie de se chapeauter sans aucun goût. A la rigueur, on accepterait le port du Borsalino, ou même d’une casquette, mais ce bonnet à trou qui laisse passer les mèches de cheveux casse quelque peu le sex-appeal.
Mais comme le dis Vern Cotter, son entraîneur à Clermont, «Jamie n’est pas qu’une brute». Jamie confirme : «Je suis un mec cool sur le terrain». Avis à celles qui n’ont pas peur de cette cool-attitude…