FOOTBALLPSG: Guide de survie pour recrue dans un nouveau vestiaire

PSG: Guide de survie pour recrue dans un nouveau vestiaire

FOOTBALLLes Parisiens reprenant demain, Kevin Gameiro et Nicolas Douchez vont devoir réussir leur intégration...
Antoine Maes

Antoine Maes

Mercredi soir, Nicolas Douchez et Kevin Gameiro vivront une veille de rentrée des classes un peu plus particulière que d’habitude. Les deux recrues parisiennes seront présentées à leurs nouveaux collègues, à 16h, au camp des Loges. Une journée décisive dans leur intégration où il ne faut pas commettre d’impairs. Vincent Guérin, ancien taulier du vestiaire parisien, sert de guide.

Ne pas faire l’autruche

La première consigne, est simple, «déjà il faut arriver à l’heure», sourit Vincent Guérin. La suite, c’est du bon sens. «Si on connaît déjà quelques joueurs, on va vers eux. Un poisson-pilote, c’est important. Généralement, on en connaît toujours au moins un, et il faut se fier à lui. Et si ce n’est pas le cas, il, faut se rapprocher de quelqu’un qui parle la même langue», poursuit l’ancien Parisien. La logique est la même pour le casier dans le vestiaire: ne virer personne de sa place, mais ne pas s’isoler non plus. «Ca aide à très vite s’enraciner, mais il ne faut pas oublier non plus de se rapprocher des kinés, des gens chargés de l’équipement et même du personnel administratif», explique Guérin.

Ne pas s’accrocher à son numéro

Dans un milieu où les susceptibilités ne sont pas toujours à la hauteur du talent, froisser les gros égos du vestiaire est tout sauf une bonne idée. A ce titre, il conviendra de ne pas s’emparer unilatéralement d’un numéro de maillot qui appartient déjà à quelqu’un. «Ca peut poser problème, parce qu’on récupère un numéro qu’on ne souhaitait pas. Là, ça dépend de la cote qu’on peut avoir, et si ce n’est pas clair, c’est l’ancienneté qui prime», raconte Vincent Guérin. Exemple: habitué à porter le 9 à Lorient, Kevin Gameiro devra sans doute s’en passer cette saison, puisqu’il appartient déjà à Guillaume Hoarau. «Généralement, quand on est nouveau, on fait preuve d’humilité». Par exemple, «en équipe de France, quand je suis arrivé, j’aurais bien pris le 8, mais il était à Marcel Desailly. J’ai fini par prendre le 6», se souvient l’ancien milieu de terrain des Bleus.

Ne pas refuser son bizutage

C’est une tradition qui perdure dans le foot. Et si c’est souvent moins violent que dans les grandes écoles, le bizutage est un moment important pour un nouveau joueur. Généralement, le groupe profite du premier repas en commun, en stage d’avant saison, pour demander aux recrues de pousser la chansonnette debout, sous les railleries de l’effectif. «Il faut le faire, de toute façon, même si ce n’est pas forcément agréable», assure Vincent Guérin. Qui ajoute tout de même un bémol: «Si on vous demande d’aller courir tout nu sur le terrain, là il faut refuser». Surtout s’il y a quelques caméras au bord du terrain.