Comme ses coéquipiers, David Attoub évoluera bien cette saison en Top 14. En vacances lors du rocambolesque épisode de la Facem qui a bien failli mener le club à sa perte, le pilier parisien a encore du mal à se faire à l’idée d’un Stade Français sans Max Guazzini à sa tête.

Après l’épisode des repreneurs canadiens, avez-vous eu peur que le Stade Français soit relégué en Pro D 2, voire en Fédérale 1?
Je n’ai jamais pensé qu’un grand club comme le Stade Français puisse être rétrogradé en Fédérale 1. On savait qu’il existait des solutions pour repartir, on n’était pas informés au quotidien mais j’étais relativement confiant. Après, on sait que le rugby professionnel est fragile, surtout depuis la crise financière de 2009. Beaucoup de clubs sont sur la corde raide.

Est-ce que vous parliez de la situation avec vos coéquipiers?
On en a assez peu parlé entre joueurs pour une bonne raison: on était tous en vacances. Et moi, en congé, j’éteins le portable.

Malgré tous ces problèmes, arrivez-vous à vous projeter dans cette saison qui arrive?
On sort de deux saisons délicates, on a envie de réagir, de prendre à nouveau du plaisir. Dans son histoire, le Stade Français a souvent réagi quand il s’est trouvé au pied du mur. Beaucoup de joueurs sont arrivés (21), il va falloir trouver très vite un amalgame. Il va surtout falloir repartir sans Max (Guazzini) comme président. C’est un page du rugby européen qui se tourne. J’espère qu’il restera encore auprès de nous.

On a encore du mal à imaginer un Stade Français sans Max Guazzini, même s’il doit rester président d’honneur…
Son départ est un crève-cœur pour les joueurs, le personnel et les supporters. Max est un grand passionné du rugby. Aujourd’hui, il laisse sa place à Thomas Savare mais je crois et j’espère qu’il ne quittera pas le navire.