Tsonga rate le sacre contre Murray mais se rassure au Queen's
TENNIS•Le Français s'incline en trois sets en finale face à l'Ecossais...
A.P.
Andy Murray tient sa revanche. Battu dimanche par Jo-Wilfried Tsonga lors d’une partie de…tennis de table improvisée pour tuer le temps alors que la pluie s’acharnait sur Londres, l’Ecossais a connu plus de réussite avec une grande raquette lors de cette finale du Queen’s lundi. Le titre pour Murray (le deuxième après celui de 2009), les regrets pour Tsonga. Battu en trois sets (3-6, 7-6, 6-4), le Français gamberge encore à cause de cette maudite balle de break non convertie à 4-4 dans le deuxième set alors qu’il menait une manche à rien. «Je ne pense qu’à cette balle, souffle-t-il dépité en anglais dans le texte lors la remise des trophées. J’ai eu une seule chance aujourd’hui et je l’ai ratée.»
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A quoi tient parfois une victoire dans un tournoi? A une balle qui heurte la bande du filet avant de retomber dans la mauvaise partie du terrain, en l’occurrence la sienne pour Tsonga. Dommage, le tennis français va encore attendre avant de voir un des siens inscrire son nom au palmarès du très chic tournoi londonien. Plutôt que de pester contre ce coup du sort, le Manceau peut surtout s’en vouloir de ne pas avoir profité de la petite forme de son adversaire pendant près d’un set et demi.
Une surface naturelle pour lui
Tsonga quitte pourtant le quartier de Kensington avec quelques certitudes et surtout une victoire sur Rafael Nadal – un peu sur les rotules c’est vrai – en quart de finale. Le service va bien, le coup droit fuse et le physique suit, la preuve avec ses deux plongeons digne de Boris Becker pour marquer à chaque fois le point à la volée. Sur fond vert, Tsonga redevient enfin acteur de son jeu. «L’herbe est une surface sur laquelle je joue très bien naturellement. Elle s'adapte très bien à mon jeu et à ma personnalité.»
Si bien qu’il a déjà pris la route pour Eastbourne dans le Sussex, ses plages, sa jetée et son tournoi où il affronte dès ce mardi l’Ouzbek Denis Istomin. Quand on a la main verte, autant essayé de la garder. Surtout quand se profile Wimbledon dès la semaine prochaine.
