FOOTBALLEquipe de France: Marvin Martin est-il le nouveau Zinédine Zidane ou le prochain Bafé Gomis?

Equipe de France: Marvin Martin est-il le nouveau Zinédine Zidane ou le prochain Bafé Gomis?

FOOTBALLDeux buts pour sa première sélection, ce n'est pas forcément un signe encourageant pour réussir sa carrière chez les Bleus...
A.M.

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C’est ce qui s’appelle avoir la mémoire sélective. Auteur de deux buts avec l’équipe de France pour sa première sélection, Marvin Martin a imité un certain Zinédine Zidane. «Je n’aime pas trop cette comparaison. «C’est vrai que c’est un très grand joueur et que c’est flatteur, mais il faut que je reste humble et que je continue à travailler», explique le Sochalien à RMC. Mais il n’y a pas que Zizou à avoir frappé un grand coup pour sa grande première. En mai 2008, Bafetimbi Gomis avait lui aussi planté un doublé lors de son premier match avec les Bleus, contre l’Equateur, à Grenoble.

«C’est sur la durée qu’il faudra juger»

Voilà résumé le futur en sélection de Martin: A-t-il un profil d’étoile filante? Ou peut-il durablement s’implanter dans la galaxie bleue? A chaud, le «Xavi du Doubs», qui à ce rythme n’y restera pas éternellement, était bien loin de ces considérations. «J'ai essayé de me mettre le moins de pression possible et tout le monde m'a mis à l'aise. Quand je suis entré, tout le monde m'a boosté et c'est venu tout seul», explique Marvin Martin.«Ce n'est plus ZZ, c'est MM!», se marre Yann M’Vila, qui n’a pas non plus eu de pensées pour Bafé Gomis. Un réflexe à l’image de celui de Laurent Blanc, qui a lui-même lancé la comparaison sur le ton de la boutade dans le vestiaire.

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Au moins, le sélectionneur peut prouver que la concurrence n’est pas qu’une vue de l’esprit. En ayant insisté depuis sa prise de fonction sur la dimension de «groupe» de son équipe, il a peut-être un peu érodé la dimension de compétition au sein de sa sélection. «Les entrants, à l’image de Marvin, se sont montrés créatifs. Saisir sa chance, c’est ça. Maintenant, c’est sur la durée qu’il faudra juger», insiste Laurent Blanc.