Avant de recevoir Caen, demain (21 h), l’OL reste en ballottage favorable dans l’optique de la 3e place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.

Qu’avez-vous pensé de la défaite subie mercredi par le Paris SG à Bordeaux (1-0)?

C’est forcément un bon résultat pour nous. Mais tout reste encore jouable. On l’a vu l’an dernier. Avant la dernière journée, nous étions quatrième et nous avons finalement terminé deuxième.

Qui de l’OL ou du PSG vous semble le mieux armé pour terminer sur la troisième marche du podium?

Je pense que nous sommes plus costauds mentalement. Nous avons toujours bien fini nos saisons et nous avons l’expérience des matchs à enjeu. Même si nous n’avons pas été très performants dans le jeu cette année, il ne faut pas oublier que nous sommes revenus dans le trio de tête après avoir été dans le trou. Il n’y a pas beaucoup d’équipe qui aurait réussi à se relever d’un début de saison comme le nôtre.

Le contexte du match contre Caen s’annonce particulier puisque certains supporters ont prévu de manifester devant le siège du club afin de réclamer le départ de Puel...

Ça ne va pas être évident même si nous y sommes habitués depuis un petit moment. Mais c’est trop facile de faire porter le chapeau au coach. Certes, il a sa part de responsabilité, mais les joueurs aussi. Personne n’a pas été à la hauteur. Et moi le premier.

Quel regard portez-vous sur la saison de l’OL?

Elle est usante car nous avons fait beaucoup d’efforts après avoir raté notre début de championnat. Nous sommes partis de trop loin. Mais c’est déjà un petit exploit d’être revenu sur le podium. Si on arrive à terminer troisième, nous aurons assuré le minimum. Ce n’est pas satisfaisant pour un club comme l’OL, mais il faudra s’en contenter.