«C’est très dur à encaisser». Principal personnage mis en accusation dans l’affaire des quotas, François Blaquart, le Directeur technique national, est remonté. Dans une interview accordée au site Slate, il annonce avoir l’intention de porter plainte. «je vais contre-attaquer. Je vais faire en sorte que la vérité éclate, donc je suis obligé de porter plainte. Contre qui, je ne sais pas encore», prévient celui qui est suspendu de ses fonctions depuis plus de dix jours.

De sanction officielle, il n’a pas encore écopé, puisque les commissions d'enquête ne sont pas habilitées pour le faire. Mais cela pourrait être le cas jeudi, lors du conseil fédéral extraordinaire convoqué par Fernand Duchaussoy au siège de la FFF. «Si on estime que je ne suis plus l’homme de la situation, alors on me démissionnera en me licenciant», lâche François Blaquart.

Il en profite également pour se défendre. «Des conneries ont été dites, c’est un fait. Mais je rappelle que c’était une discussion à bâtons rompus, animée, avec des échanges vifs, où chacun se renvoyait la balle». Pour lui les fuites qui ont amené l’enregistrement de la réunion du 8 novembre à Mediapart concernent une dizaine de personnes «qui ont trempé là-dedans».