Affaire des quotas: Pour Jacques Rousselot «on va revenir au régime de Vichy, où on dénonçait des gens»
FOOTBALL•Le président de Nancy, membre du Conseil fédéral, ne supporte pas l'acte de «trahison» de Mohamed Belkacemi...R.S.
Il ne cite jamais le nom de Mohamed Belkacemi, mais Jacques Rousselot en veut énormément à celui qui a enregistré la discussion de la DTN, le 8 novembre dernier. Ce responsable du foot dans les quartiers est bien la «taupe» de la fédération, l’homme qui a livré à Mediapart la bande à l’origine du scandale, ce que Rousselot ne digère pas.
Pour le président de Nancy et membre du conseil fédéral, cet acte de haute trahison est comparable à ce qui était courant dans la France de la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, la discussion avait lieu dans «un contexte privé. C’est surtout ça qui me heurte. Aujourd’hui, on va revenir comme en 1939-45, le régime de Vichy, où on dénonçait des gens. C’est intolérable dans notre démocratie. Les conversations privées doivent rester privées», s’est emporté Rousselot en conférence de presse mardi.
Il soutient Blaquart
«Il y a une phrase qui est, entre guillemets, un peu choquante, mais elle est sortie de son contexte», a-t-il ajouté. Jacques Rousselot s’est également montré solidaire du DTN suspendu, François Blaquart, qui ne méritait pas d’être mis à pied avant le début des auditions.
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