RUGBYCoupe d'Europe: Le Stade Français a un dernier challenge devant lui

Coupe d'Europe: Le Stade Français a un dernier challenge devant lui

RUGBYLes Parisiens affrontent Montpellier en quart de finale du Challenge européen...
A.P.

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Ne dites surtout pas à Max Guazzini que le Stade Français peut sauver sa saison avec le Challenge européen. «Mais ça veut dire quoi une saison ratée?, questionne le président parisien. Il n'y a jamais qu'un seul club qui est champion de France et treize autre qui manquent leur saison». Pas de doute possible: pour l’instant, le Stade Français appartient à la seconde catégorie. N’en déplaise à Max Guazzini, la discrète petite sœur de la H Cup est devenue la seule obsession de ses joueurs, fâchés pour de bon avec le Top 14e (10e).

Mais avant de rêver à une éventuelle finale de prestige contre les Irlandais du Munster (avec un billet pour la H Cup au bout), le Stade Français doit d’abord se débarrasser de Montpellier en quart de finale, vendredi à Charléty. A priori, la mission est dans les cordes des joueurs de Michael Cheika, Montpellier parait plutôt avoir la tête au championnat et à une éventuelle qualification historique pour le dernier carré. Fabien Galthié n’a d’ailleurs pas pris la peine d’inscrire François Trinh-Duc et Julien Tomas (soit sa charnière) sur la liste des joueurs pouvant disputer cette rencontre.

Cheika: «J’ai enfin vu des joueurs détester une défaite»

Méfiant, Michael Cheika ne voit pourtant son prédécesseur faire cadeau de la qualification à son ancien club. «Montpellier a fait tourner son effectif lors de ce Challenge européen et a réussi à se qualifier pour les quarts de finale», rappelle l’entraîneur australien. Cette saison, le Stade Français alterne beaucoup trop entre le bon et le franchement catastrophique pour déjà envoyer Sergio Parisse et ses partenaires en demi-finale. La correction reçue samedi dernier à Toulon (38-10) est là pour le rappeler.

En bon défenseur de la pensée positive, Michael Cheika est persuadé que cette défaite va avoir des vertus thérapeutiques sur son groupe souvent jugé trop gentil. «Pour la première fois de la saison, j’ai vu des joueurs détester une défaite, souligne-t-il avec enthousiasme. Les garçons ont compris que perdre ça fait mal à la tête.» Il n’est jamais trop tard pour le découvrir surtout quand un premier titre européen peut vous tendre les bras.