Remis de sa blessure au genou, Mathieu Valbuena aborde la fin de saison avec une envie décuplée, que ce soit avec l'OM ou les Bleus.

On vous a senti très en jambesface au PSG (2-1). Etait-ce dû à votre positionnement comme meneur ?
Je savais que j'allais jouer une heure et je me suis très bien senti physiquement. J'ai pris énormément de plaisir. Après c'est vrai que mon poste de prédilection c'est d'être en soutien de l'attaque. Mais ça ne m'a jamais dérangé d'évoluer à droite car j'affectionne aussi ce positionnement et j'ai fait de bons matchs dans le couloir. Il faut se mettre au service du collectif. Avec le retour de Lucho on peut faire plein de choses. Il est très performant en n° 10. Il peut aussi être utilisé plus bas. C'est au coach de voir quelle est la meilleure solution pour l'équilibre du groupe.

Le départ de Brandao va peut-être modifier l'organisation offensive ?
Au-delà de la tactique, le départ de Brandao est une solution en moins. Il faut croiser les doigts pour qu'on n'ait pas trop de pépins physiques pour finir ce championnat. Il reste deux mois, c'est la période où l'an dernier on avait fait la différence pour l'emporter.

Croyez-vous toujours au sacre ?
On a envie de garder notre titre. Après, Lille garde une cadence importante, joue très bien et quand ils jouent moins bien ils gagnent. Ils marquent dans les dernières minutes, des faits de jeu sont aussi en leur faveur. Ça nous rappelle la réussite qu'on avait l'an dernier. J'espère que ce n'est pas la réussite du champion ! Maintenant, nous, on est là. Il reste dix matchs, il y a beaucoup de points à prendre. Il faudra être régulier.

Et les Bleus, hâte de les retrouver ?
Quand on y goûte, qu'on joue et qu'on voit l'ambiance qu'il y a au sein du groupe, c'est extraordinaire. Je suis arrivé en équipe de France sur la pointe des pieds. Et quand j'y suis, ce n'est que du bonheur. Jouer au Stade de France ou à Wembley, ce sont des moments magiques. J'ai vite envie d'y revenir.